Le renversement de la communication. Vers une philosophie de l'immanence

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2015

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  • Dumais, Fabien (2015). Le renversement de la communication. Vers une philosophie de l'immanence. Montréal, Fabien Dumais, 397 p.
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Fabien Dumais, « Le renversement de la communication. Vers une philosophie de l'immanence », UQAM Archipel : livres, ID : 10670/1.tfc7uk


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Cet essai porte sur le problème philosophique de la communication, à partir de la question, classique en métaphysique, de l’un et du multiple. Le but est de proposer une philosophie immanentiste de la communication, capable de penser la communication des paradigmes scientifiques et de les autonomiser par rapport à la philosophie, sans pour autant amoindrir l’intérêt en soi de la philosophie ni sa pertinence pour les questions communicationnelles. Car il semble difficile à première vue de ne pas reconduire un dogmatisme philosophique imposant une définition de la communication sur l’ensemble des paradigmes de la science. Derrière cette idée se cache pourtant un préjugé, à la fois transcendantiste et doxique, selon lequel il existerait une primauté ontologique de l’Un sur le multiple et de l’identité sur les différences, comme si la communication devait nécessairement signifier la recherche du consensus épistémologique ou du sens ontologique. Or, qu’en serait-il si des philosophies permettaient, chacune à leur manière, de concevoir une communication ontologique paradoxale, bousculant le sens commun et jouant sur la non-hiérarchie entre l’un et le multiple? Dans cet essai, trois mouvements philosophiques sont produits successivement pour comprendre comment on peut contrer de différentes façons la transcendance, mais aussi comment on peut en arriver à soutenir une philosophie radicalement immanentiste de la communication. L’ensemble du raisonnement se construit sur deux lignes transversales de problématisation : celle du paradoxe ontologique de l’un et du multiple, puis celle du statut et du rôle du transcendantal. Le premier mouvement se penche sur une philosophie empiriste, se basant sur une herméneutique critique à la rencontre de Kuhn, Apel et Habermas, mais trouvant sa pleine mesure dans la lecture aubenquienne de l’ontologie d’Aristote, tandis que le deuxième mouvement s’attarde sur l’interprétation dixsauïste de l’idéalisme de Platon. C’est lors du troisième mouvement que s’effectue un double renversement de l’empirisme et de l’idéalisme, à partir du paradoxal empirisme des Idées de Gilles Deleuze, auteur principal sur lequel s’appuie cet essai. On évaluera enfin la portée épistémologique de ce mouvement de problématisation au regard de la production philosophique et de la recherche scientifique, en interrogeant leur relation et en s’intéressant au rôle de la communication dans leur déploiement respectif.

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