What do art and poetry mean in Mussolini, and what do they not? Ce que art et poésie veulent et ne veulent pas dire chez Mussolini En Fr

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Stéphanie Lanfranchi et al., « Ce que art et poésie veulent et ne veulent pas dire chez Mussolini », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/laboratoireitalien.10019


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As the most recent historiography on Fascism has amply analysed, art and culture occupied an important place in the Fascist totalitarian project. Mussolini himself had a privileged relationship with writing, whether literary, poetic or journalistic. The aim of this paper is to analyse all the occurrences of ‘arte’ and ‘poesia’ (and their closest derivatives) and the contexts in which they are used throughout Benito Mussolini’s Opera omnia, in order to understand the meaning and political issues that these terms encompassed for him throughout his life and career. What emerges above all from this study is the fact that words such as ‘arte’ and ‘poesia’ are not used solely in the aesthetic sphere: Mussolini also used them to describe both his own politics and those of his opponents. During the socialist period, they were used to describe – and discredit – the discourse of his political opponents, but at the time of the Caporetto turning point, the lexical field of art was used in both a positive and metaphorical sense. On the one hand, Mussolini developed the metaphor of the political artist to define the political leader he intended to be for the Italians; on the other, he enhanced the idea of poetry as action while stripping the word of its literal meaning.

Comme l’a amplement analysé l’historiographie la plus récente sur le fascisme, l’art et la culture ont occupé une place importante dans le projet totalitaire fasciste, et Mussolini lui-même a entretenu un rapport privilégié à l’écriture, qu’elle soit littéraire, poétique ou journalistique. Partant de ce double constat, cet article se propose d’analyser l’ensemble des occurrences de arte et poesia (ainsi que de leurs plus proches dérivés) et leurs contextes d’utilisation dans les volumes de l’Opera omnia de Mussolini afin de comprendre la signification et les enjeux politiques que recouvrent, pour lui, ces termes, tout au long de sa carrière. Ce qui ressort avant tout de cette étude est le fait que les mots de l’art et de la poésie ne se déploient pas uniquement dans le domaine esthétique : Mussolini les emploie également pour qualifier à la fois sa propre politique et celle de ses adversaires. Si pendant la période socialiste, les termes se rapportant à la poésie et à la littérature sont notamment mobilisés pour décrire – afin de le discréditer – le discours de ses adversaires politiques, au moment du tournant de Caporetto le champ lexical de l’art est utilisé dans un sens à la fois positif et métaphorique. D’un côté, Mussolini élabore la métaphore de l’artiste de la politique pour définir le chef politique qu’il entend être auprès des Italiens. De l’autre, il revalorise l’idée de poésie de l’action tout en dépouillant le mot de son sens littéral.

Come ampiamente dimostra la produzione storiografica recente sul fascismo italiano, arte e cultura occupavano un posto importante nel progetto totalitario fascista: lo stesso Mussolini privilegiava il proprio rapporto con la scrittura, tanto letteraria, narrativa e poetica, quanto giornalistica. Prendendo le mosse da questa duplice osservazione, il presente articolo si propone di analizzare tutte le occorrenze dei lemmi “arte” e “poesia” (e dei loro più stretti derivati) e i contesti testuali e storici in cui vengono utilizzati nell’Opera omnia di Benito Mussolini. L’intento è di cogliere meglio il significato che questi termini veicolano nel corso della sua carriera politica. Emerge da questo studio lessicografico il fatto che i termini ‘arte’ e ‘poesia’ non vengono usati solo in ambito estetico: Mussolini li adopera anche per descrivere la propria politica e quella dei suoi avversari. Durante il periodo socialista, i termini relativi alla poesia e alla letteratura servivano perlopiù a screditare il discorso degli avversari politici, mentre al momento di Caporetto, il campo lessicale dell'arte ricopre un senso sia positivo che metaforico. Da un lato, Mussolini sviluppa allora la metafora del leader politico come ‘artista’ della politica; dall'altro, valorizza l'idea di poesia dell’azione, spogliando la parola del suo significato letterale.

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