1982
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Annick Venant et al., « Le renard, indicateur biologique de la pollution de l’environnement par les composés organo-chlorés et les métaux lourds », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/65217
Du fait de sa biologie, le renard doit pouvoir témoigner de la pollution de son environnement. Une étude sur deux populations de renards d'origine différente a permis de tester ses capacités d’indicateur biologique. Le matériel analysé comprend l’encéphale et les muscles de la tête prélevés sur des cadavres de renards, abattus dans le cadre de la prophylaxie de la rage. La contamination de l'encéphale par l'heptachlore-époxyde et la dieldrine est mise en évidence dans les échantillons issus de la zone de plaine où l’utilisation des pesticides organochlorés a été intense il y a une dizaine d'années, alors qu'elle est absente dans ceux provenant d'une zone montagneuse. Le dosage du mercure, du cadmium et du plomb, ne permet pas de distinguer les deux groupes d’individus du fait qu'il n’existe probablement pas de pollution particulière de ces régions par les métaux lourds.