La ville non conviviale ? Le convivialisme à l’épreuve de la marginalité urbaine

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2019

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Thibaut Besozzi, « La ville non conviviale ? Le convivialisme à l’épreuve de la marginalité urbaine », Revue du MAUSS, ID : 10670/1.th8ut2


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À partir d’une approche ethnographique de l’espace public urbain, cet article montre aussi bien la nécessité que les limites du convivialisme en ville. En se concentrant sur des citadins diversement marginalisés (personnes âgées précarisées, sans-domicile, grapheurs…), le propos souligne les rapports sociaux de domination, de stigmatisation et de normalisation qui régissent aujourd’hui la gestion de l’espace public urbain. Loin de la ville conviviale, au sens définit par les convivialistes, la production de la ville contemporaine est toujours traversée par des processus de sécurisation et de marchandisation qui remettent en question le droit à la ville, et ce, d’autant plus fortement qu’on s’intéresse aux citadins les plus démunis.

Based on a ethnographic approach of the public space, this article aims to highlight both the necessity and limits of convivialism in town. Focusing on diversely marginalised urban dwellers (unstable elderly persons, homeless, graffiti artist, etc.), the study underlines several social relations of domination, stigmatisation and normalisation which governs public space management. Far from the convivial city, respective to convivialists definition, the contemporary city’s production is always subject to securitisation and commodification processes. In this regard, the “right to the city” is called into question.

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