Amérique du Sud : années 1998-2013. Le virage à gauche, une décennie gagnée

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2014

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Charles Lancha, « Amérique du Sud : années 1998-2013. Le virage à gauche, une décennie gagnée », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.thf07e


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En los quince años aquí abordados -1998-2013- todos los países de América del Sur, con excepción de Colombia y Perú, se han dotado democráticamente por las urnas de gobiernos de izquierda. Tal viraje a la izquierda principió en 1998 con la elección de Hugo Chávez, por sufragio universal, a la presidencia de la república de Venezuela. Un maremoto político tan impresionante induce a interrogarse sobre sus causas pero también sobre la distinción a la que se suele recurrir entre las dos izquierdas : una de ellas tildada de moderada agrupando a Brasil, Argentina, Uruguay y Chile y la otra considerada como revolucionaria que reúne a la Venezuela de Hugo Chávez, la Bolivia de Evo Morales y El Ecuador de Rafael Correa. La investigación se fija varios objetivos : captar la génesis del giro a la izquierda, establecer el balance tras quince años de ejercicio del poder, definir los adelantos políticos, económicos y sociales. Cristina Kirchner valoró los años 2000 en Argentina como un decenio ganado. Tal juicio podría ampliarse a la mayor parte de los países de la región. El problema de la deuda ha sido solucionado con provecho de ciertos países como Argentina o Ecuador. Ha vuelto el crecimiento en todo el subcontinente. Ha retrocedido ampliamente la pobreza aun cuando dista mucho de ser eliminada. Ha disminuido igualmente el paro. Se han acrecentado las clases medias. El modelo neoliberal en el origen de los males de América del Sur en el periodo anterior ha sido contrarrestado. Sin embargo, nada está decidido definitivamente. En la mayor parte de los países la derecha mantiene temible poder.

Au cours des quinze années ici abordées -1998-2013- tous les pays de l’Amérique du Sud, à l’exception de la Colombie et du Pérou, se sont dotés démocratiquement par les urnes de gouvernements de gauche. Ce virage a gauche a débuté en 1998 par l’élection d’Hugo Chavez au suffrage universel à la présidence de la république du Venezuela. Un raz de marée aussi impressionnant conduit à s’interroger sur ses causes mais aussi sur la distinction que l’on opère habituellement sur les deux gauche : l’une qualifiée de modérée qui regroupe le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, le Chili et l’autre considérée comme révolutionnaire qui englobe le Venezuela d’Hugo Chavez, la Bolivie d’Evo Morales et l’Equateur de Rafael Correa. La recherche poursuit différrents objectifs : appréhender la genèse du tournant à gauche, établir le bilan à l’issue de quinze années d’exercice du pouvoir, définir les acquis politiques, économiques et sociaux. Cristina Kirchner a estimé les années 2000 en Argentine comme une décennie gagnée. Ce jugement pourrait être élargi à la plupart des pays de la région. Le problème de la dette a été réglé à l’avantage de certains pays comme l’Argentine ou l’Equateur. La croissance est revenue dans tout le sous-continent. La pauvreté a reflué très largement même si elle est loin d’être éliminée. Le chômage a également diminué. Les classes moyennes se sont accrues. Le modèle néo-libéral à l’origine des maux de l’Amérique du Sud au cours de la période antérieure a été battu en brèche. Pour autant rien n’est joué définitivement. Dans la plupart des pays, la droite conserve une puisssance redoutable.

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