12 janvier 2018
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Houda Baïr, « Hybridation du savoir cartographique et du savoir vernaculaire dans la Tunisie du XIXe siècle », HAL-SHS : géographie, ID : 10.4000/cybergeo.29581
L’étude de l’activité cartographique et des usages de la carte dans la Tunisie du XIXe siècle permet d’observer et d’analyser les relations qui s’engagent sur ce terrain entre la culture occidentale et la culture autochtone, entre le savoir scientifique et le savoir vernaculaire. Ces relations prennent deux formes principales. En premier lieu, l’élaboration même des cartes met les voyageurs-topographes en relation avec les autorités politiques et les conduit à faire appel aux connaissances des populations locales. Par ailleurs, un processus de transmission des savoirs est également mis en place par des formateurs à la fois européens et tunisiens, auprès des élèves-officiers de l’École polytechnique du Bardo. Dans chacune de ces deux configurations, la carte apparaît comme un instrument de connaissances ; de façon plus nette dans la seconde que dans la première, elle devient aussi un instrument d’action.