Sortir de l’Anthropocène par le milieu

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5 février 2024

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Ulysse Gadiou, « Sortir de l’Anthropocène par le milieu », Mosaïque, ID : 10.54563/mosaique.2373


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La notion d’« Anthropocène » a ouvert en écologie tout un champ de réflexion articulant étroitement science et politique, en soulignant l’impact des activités humaines sur l’environnement. Cela étant, il ne s’agit pas d’une notion neutre, en ce qu’elle est au cœur d’un système discursif qui prête une importance centrale à l’Humanité dans l’histoire de la Terre. Le but de cet article est d’aborder la façon dont plusieurs chercheurs et chercheuses (en particulier Donna Haraway, Anna Tsing et Isabelle Stengers) ont récemment proposé d’autres formes de mise en récit de notre époque. Leurs propositions relèvent de ce qu’on peut appeler avec Stengers un « activisme » spéculatif, en ce qu’il s’agit, en pensant autrement notre situation sur Terre, de faire émerger au sein même de l’Anthropocène de nouvelles manières d’habiter notre monde – autrement dit, il s’agit de sortir de l’Anthropocène « par le milieu », pour reprendre une expression deleuzienne.

The notion of “the Anthropocene” opened up a new field of reflection in ecology that closely links science and politics, in that it questions the impact of human activities on the environment. However, this notion is not neutral: it is at the heart of a whole discursive system which gives a central importance to Humanity in the history of the Earth. The aim of this article is to discuss the way in which several researchers (including Donna Haraway, Anna Tsing and Isabelle Stengers) have recently proposed other ways of telling the story of our time. Theirs propositions may be considered as a form of what Stengers calls a speculative “activism”: by changing our ways of thinking about our place on Earth, we may contribute to the rise of new ways of living in our world within the Anthropocene itself. Which means we could escape the Anthropocene “from the middle”, to use a deleuzian phrase.

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