25 janvier 2024
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info:eu-repo/grantAgreement//1712/EU/Projet Interreg V-A Alcotra Italie-France n°1712 "Concert-Eaux"/Concert-Eaux
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Margot Chapuis et al., « Transferts sédimentaires dans un bassin versant à régime montagnard sous influence méditerranéenne (Roya, Alpes-Maritimes, France): modélisation conceptuelle en contexte de changement climatique », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.tkte9k
Pour un contexte topographique et lithologique donné, les transferts sédimentaires à l’échelle d’un bassin versant sont dépendants en premier lieu de l’hydrologie, mais aussi, à plus large échelle temporelle, de l’évolution du climat et de l’occupation du sol. Depuis 2016 nous avons adopté une approche source-to-sink pour appréhender la connectivité sédimentaire à l’échelle d’un bassin versant soumis à régime montagnard sous influence méditerranéenne (bassin de la Roya : 60 km de long, 660 km2). Pour cela, nous avons mis en place un suivi de la charge grossière par traçage RFID et sismique passive, couplé à une évaluation de la (dis)continuité sédimentaire (Fryirs et al., 2007).Dans la suite d’un projet européen portant sur les stratégies d'adaptation au changement climatique de la vallée de la Roya (Projet Interreg V-A Alcotra Italie-France n°1712 "Concert-Eaux"), l’occurrence d’un événement extrême sur le bassin (tempête Alex du 02 oct. 2020 : précipitations de période de retour > 1000 ans sur l’amont du bassin : CEREMA, 2021 ; débit de pointe de période de retour comprise entre 100 et 500 ans ; qualification de l’effet morphogène de la crue : entre 600 ans et 1000 ans : DDTM 06, ONF-RTM, Inrae, 2022) nous donne l’occasion d’interroger les impacts du changement climatique sur les transferts sédimentaires à l’échelle du bassin versant en regard du « régime ordinaire » ou « avec survenue d’un événement extrême ». A cet effet, nous avons développé un modèle conceptuel et prospectif des transferts sédimentaires à l’échelle du bassin versant en contexte de changement climatique. Nous nous proposons d’y intégrer d’une part les résultats issus du suivi de la charge sédimentaire avant et après la remobilisation des stocks de fond de vallée suite à l’événement extrême du 02 oct. 2020, et d’autre part les prévisions climatiques à 100 ans sur le bassin.