Les sociétés songhay-zarma (Niger - Mali) : Chefs, guerriers, esclaves, paysans...

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1984

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À la veille de la colonisation, le célèbre empire songhay du Moyen-Age n’était plus qu’un souvenir ; les groupes songhay-zarma, ou assimilés, divisés entre chefferies multiples et soumis à l’hégémonie des Touaregs ou des Peuls, n’avaient plus en commun que la langue et la culture. À partir de sources multiples et en s’appuyant en particulier sur une grande diversité de témoignages paysans contemporains, largement cités dans cet ouvrage, l’auteur présente un tableau des principales contradictions sociales qui structuraient les sociétés songhay-zarma (Niger occidental et Mali oriental). Maîtres et esclaves, chefs et sujets, guerriers et paysans, aînés et cadets, hommes et femmes formaient ainsi la trame de l’espace social. Mais, pour en comprendre le fonctionnement, il faut toutefois « déconstruire » les notions faussement évidentes d’esclavage, de guerre, de chefferies ou d’aînesse… À partir des années 1900, la colonisation détruit ou modifie l’ancien système de contradictions. Un autre se met en place, autour de nouvelles formes de pouvoir et d’extorsion. La manipulation de la coutume y jouera un grand rôle. Relevant à la fois de l’anthropologie sociale et de l’ethnohistoire, ce livre s’appuie sur un choix méthodologique : la culture est un produit et un enjeu, et non un simple patrimoine, les sociétés villageoises sont éclatées, fracturées, hétérogènes. Et loin de vouloir réduire ou nier les contradictions des discours « indigènes », il convient d’en rendre compte et de s’y appuyer pour remonter des représentions aux structures sociales.

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