Ritus et cultus ou superstitio? Comment les lois du Code Théodosien (IX et XVI) de Constantin à Théodose parlent des pratiques religieuses traditionnelles
Fiche du document
2009
- handle: 10670/1.tlhdzb
Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Sujets proches
Legislative acts Legislative enactments Acts, Legislative Enactments, Legislative Laws (Statutes) Sisters (in religious orders, congregations, etc.) Monjas Ley (Derecho) Leyes y normas legales Nonnes Moniales Soeurs (religion) Loi Lois et règlements Loi (droit) Lois écrites Actes législatifs Statuts (lois) Romain, Empire Empire romainCiter ce document
Nicole Belayche, « Ritus et cultus ou superstitio? Comment les lois du Code Théodosien (IX et XVI) de Constantin à Théodose parlent des pratiques religieuses traditionnelles », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.tlhdzb
Métriques
Partage / Export
Résumé
En s’affranchissant autant que possible du contexte polémique de constitutions édictées en période de mutation religieuse, on examinera ce qu’on peut apprendre du ritualisme païen au IVe siècle dans les lois compilées dans le Code Théodosien. Comparé à ce que nous savons de ces rituels pour l’Empire classique, cette étude éclaire le tableau religieux de l’Antiquité tardive, en particulier à travers le vocabulaire employé, toujours concret, voire rituellement technique. Le questionnement a une double portée. Il permet d’abord d’alimenter le dossier relatif à ces cultes au dernier siècle de l’Empire païen, en fournissant une image à opposer à la réputée «spiritualisation» du paganisme tardif. Il renseigne d’autre part sur la façon dont le pouvoir appréhendait ces pratiques religieuses dans leur ensemble, et pas seulement les pratiques présentées comme magiques, qui ont davantage retenu le législateur. Ainsi met-il en lumière une situation juridique des paganismes de l’époque plus sereine que ne le laisserait attendre le proche triomphe du christianisme.