Quelle prise en charge des patients nouvellement diagnostiqués et non éligibles à la greffe ? L’arrivée de l’immunostimulation

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2020

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Aurore Perrot et al., « Quelle prise en charge des patients nouvellement diagnostiqués et non éligibles à la greffe ? L’arrivée de l’immunostimulation », Hématologie, ID : 10670/1.tmv8bg


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Si le pronostic du myélome multiple a été nettement amélioré par le développement des inhibiteurs du protéasome et des immunomodulateurs, la maladie reste incurable et la durée de survie est de l’ordre de cinq ans chez les patients non éligibles à la greffe. Le second tournant dans l’histoire des thérapeutiques du myélome est sans nul doute l’arrivée de l’immunothérapie, dont l’activité permet notamment de restaurer des fonctions immunitaires antitumorales. Les anticorps monoclonaux anti-CD38 s’associent particulièrement bien aux immunomodulateurs : leur synergie permet des réponses durables et cette combinaison devient la nouvelle référence des patients nouvellement diagnostiqués non éligibles à la greffe. Si le myélome est en soi associé à une diminution des fonctions immunitaires (dysfonction des lymphocytes B, T et NK, ainsi que des cellules dendritiques mais également action de cellules T régulatrices et de cellules myéloïdes suppressives), le vieillissement participe également à l’immunosénescence. Le ciblage thérapeutique du système immunitaire paraît par conséquent particulièrement intéressant dans le contexte des sujets âgés. Une meilleure connaissance des mécanismes de la dysfonction immunitaire antitumorale est nécessaire pour optimiser l’utilisation de l’immunothérapie dans l’arsenal des médicaments du myélome.

While the prognosis of multiple myeloma has been significantly improved by the development of proteasome inhibitors and immunomodulators, the disease remains incurable and the survival time is around five years in patients not eligible for transplantation. The second turning point in the history of myeloma therapies is undoubtedly the arrival of immunotherapy, whose activity notably restores anti-tumor immune functions. The anti-CD38 monoclonal antibodies combine particularly well with immunomodulators: their synergy allows lasting responses and this combination becomes the new benchmark for newly diagnosed patients not eligible for transplantation. If myeloma is in itself associated with a decrease in immune functions (dysfunction of B, T and NK lymphocytes, as well as dendritic cells but also action of regulatory T cells and suppressive myeloid cells), aging also participates in the immune system. - senescence. Therapeutic targeting of the immune system therefore appears to be particularly advantageous in the context of the elderly. A better understanding of the mechanisms of anti-tumor immune dysfunction is necessary to optimize the use of immunotherapy in the arsenal of myeloma drugs.

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