Revolts in the country of revolution: Intellectual field, field of power and “Arab revolts” in Algeria Les révoltes au pays de la révolution. Champ intellectuel, champ du pouvoir et «  révoltes arabes  » en Algérie En Fr

Fiche du document

Date

2015

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Kamel Chachoua, « Les révoltes au pays de la révolution. Champ intellectuel, champ du pouvoir et «  révoltes arabes  » en Algérie », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.tmwazz


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Much of the Algerian intelligentsia in general and social scientists in particular were critical or, at the very least skeptical about the “Arab revolts” as spring 2011. How can we explain such a reaction from a generation of intellectuals, scholars, academically and politically trained and socialized in the first decade of independent Algeria, then considered as the “Mecca of revolutionaries”, “um al-thawarat “ or the “Lighthouse of the Third World “ ? This study will attempt to show how this posture is the dual expression of virulent nationalism filled with Marxist ideology of the 1960-70s on the one hand, and a positivist, scientistic unconscious inherited from the philosophical tradition of Ecole Normale and Paris. This dual source may explain the character both “revolutionary” and “conservative” of this pioneering elite of independent Algeria.

Une bonne partie de l’intelligentsia algérienne en général et des socials scientists en particulier s’est montrée critique ou au moins sceptique vis-à-vis des «  révoltes arabes  » dès le printemps 2011. Comment expliquer cette position de la part d’une génération d’intellectuels, d’universitaires, formés et socialisés scolairement et politiquement dans la toute première décennie de l’Algérie indépendante, alors considérée comme «  la Mecque des révolutionnaires  », «  um al-thawarat  » ou encore «  le phare du tiers monde  » ? Cette contribution se propose de montrer que cette attitude récente est la double expression d’un nationalisme virulent, marqué par l’idéologie marxiste des années 1960-70 d’une part, et d’un inconscient positiviste et scientiste hérité de la tradition philosophique normalienne et parisienne d’autre part. Une double source qui peut expliquer le caractère à la fois «  révolutionnaire  » et «  conservateur  » de cette élite pionnière de l’Algérie indépendante.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en