Locura y exclusión en dos cuentos de mujeres (Amparo Dávila y Silvina Ocampo)

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2011

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Anouck Linck, « Locura y exclusión en dos cuentos de mujeres (Amparo Dávila y Silvina Ocampo) », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.tnbebs


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L'étude comparée de deux récits écrits par des femmes - " La señorita Julia " (Tiempo destrozado, 1959) de la mexicaine Amparo Dávila et " El sótano " (La furia, 1959) de Silvina Ocampo - établit une équivalence entre surnaturel et inconscient. Occasion de repenser le discours fantastique sous l'éclairage de la psychanalyse ; de montrer que le rapport établi par Todorov entre surnaturel et interdits sociaux n'est pas caduc mais qu'il revêt des formes moins obvies qu'au XIXe siècle - dans la deuxième moitié du XXe siècle, le surnaturel va dans le sens d'une atténuation dont rend bien compte la notion freudienne d'" inquiétante étrangeté ". Dans ces textes le surnaturel renvoie, symboliquement, à des aspirations féminines inavouables, venues des profondeurs de l'être, et qui s'efforcent de parvenir à la lumière (revendications de la sexualité, besoin de valorisation). Autant de revendications d'un féminisme balbutiant, qui ne sont pas encore parvenues à la conscience en tant que telles, mais qui ont trouvé dans l'écriture, malgré le refoulement, une formulation capable de les rendre visibles.

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