De la violence spectaculaire au spectacle monstrueux. Enjeu de l’image nihiliste à travers les corps en crise dans la trilogie Hellraiser (BARKER, 1987 – RANDLE, 1988 – HICKOX, 1992)

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5 juin 2021

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Florentin Groh, « De la violence spectaculaire au spectacle monstrueux. Enjeu de l’image nihiliste à travers les corps en crise dans la trilogie Hellraiser (BARKER, 1987 – RANDLE, 1988 – HICKOX, 1992) », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.to4e7x


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Résumé En Fr

From the iconographies of the body in crisis arises the question of image’s value. The horror cinema is at the origin of the cinema. Its experimental and sensitive characteristics brings the image back to the primitive’s questions of the cinematographic image’s possibilities. With the bodyhorror, a fable of body metamorphosis, the perceptive and receptive experience engages a nihilistic gaze that begins the test of a fall of rational conditions. From a spectacle of violence to a monstrous spectacle, where violence is located intensively and at a micro-level, the bodily horror of the Hellraiser trilogy, the climax of body-horror in these symbolic and aesthetic specificities, marks the image’s habitation of a monstrous sensation of rationalities. The staging of the bodies gives an Image-Monster, an horrific composition of subjective horror. Derealising perceptual patterns, bringing consciousness to its limits, this thesis is interested in the articulation of metamorphic representations at the service of a filmic body, and poses the question of a necessary re-reading of sub-horrific genres in the light of the complex image-viewer.

À partir des iconographies du corps en crise se pose la question de la valeur de l’image. Le cinéma d’horreur est à l’origine du cinéma. Son caractère expérimental et sensitif ramène l’image aux questions primitives des possibilités de l’image cinématographique. Avec le body-horror, fable de la métamorphose corporelle, l’expérience perceptive et réceptive engage un regard nihiliste qui amorce l’épreuve d’une chute des conditions rationnelles. D’un spectacle de la violence à un spectacle monstrueux, où la violence se situe intensivement et à un niveau micro-organique, l’horreur corporelle de la trilogie Hellraiser, apogée du body-horror en ces spécificités symboliques et esthétiques, marque l’habitation de l’image d’une sensation monstrueuse des rationalités. Les mises en scène des corps donnent une Image-Monstre, composition horrifique d’une horreur subjective. Déréalisant les schèmes perceptifs, amenant la conscience jusqu’à ses limites, ce mémoire s’intéresse à l’articulation des représentations métamorphiques au service d’un corps filmique, et pose la question d’une nécessaire relecture des sous-genres horrifiques à la lumière du complexe image-spectateur.

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