Messie démocratique ou la performance morelle d’Albert Camus, suite aux Archanges héroïques

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2014

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Jérémy Stoerkler, « Messie démocratique ou la performance morelle d’Albert Camus, suite aux Archanges héroïques », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.tod3ij


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De la littérature camusienne, beaucoup de choses ont déjà été dites, avec énormément de redites. En effet, une large part de la critique le reprend parfois terme à terme, ne cherchant jamais qu'à creuser le motif ou l'intention annoncé(e) par Camus lui-même. Aussi bien fallait-il explorer une dimension plus souterraine de son œuvre, plus proche peut-être, de sa véritable "part du Sud" -- à supposer que Camus ait laissé à deviner quelque chose de plus intime, de plus intrinsèque, de plus énigmatique, de plus inquiétant voire de plus dangereux, dans cette expression : quelque chose dont il n'eut pas lui-même la maîtrise (ce dont témoignerait les terribles hésitations de ses Carnets). Dès lors, nous parut-il judicieux, sur la base pragmatique post-nietzschéenne de nos Archanges héroïques (2013) de déployer une critique psychodynamique par la volonté de puissance, afin de dégager, dans la littérature camusienne, quelques mœurs moins impétueuses (moins absurdes, moins révoltées, moins amoureuses) voire fondamentalement mauvaises. Qui plus est, quelque chose nous informant peut-être nous, sur nos mœurs actuelles, dans la mesure où le centenaire de la naissance d'Albert Camus en réitéra abondamment les poncifs.

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