2017
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M. JUDDE DE LARIVIERE, « Evaluation de l’insulino-résistance et de la prévalence d’un hyperandrogénisme chez l’adolescente et jeune adulte avec diabète de type 1. », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.tox1q2
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est le trouble endocrinien le plus fréquent chez la femme à l’âge fertile, avec une prévalence mondiale de 6- 15%(1). Il s’agit d’une entité en lien avec de nombreuses conséquences sur la fertilité, le métabolisme et sur le système cardiovasculaire, pouvant entrainer une baisse importante de la qualité de vie. Le lien entre le SOPK, l’obésité et le diabète de type 2 a été largement établi. De ce fait, le dépistage du SOPK chez les patientes avec un diabète de type 2 est systématique (2). Il a été récemment découvert, selon la littérature, que le SOPK est aussi prévalent chez les patientes avec un diabète de type 1(1)(3). Les complications associées au SOPK telles qu’une infertilité, des risques cardiovasculaires avec une hypertension et une dyslipidémie(4), des troubles anxio-dépressif(5) et du comportement alimentaire(6), pourraient poser des problèmes importants pour ces patientes. Ce travail cherche à analyser le lien entre le diabète de type 1 et le SOPK, afin de mettre en évidence l’importance du problème, et de proposer un protocole de dépistage. Le diabète de type 1 est du à la destruction auto-immune des cellules beta du pancréas endocrine résultant en l’arrêt de la production d’insuline. Les signes cliniques d’un diabète sont : polyurie, polydipsie, fatigue et perte pondérale. Le diabète de type 1 est défini par la présence d’anticorps spécifiques positifs ainsi qu’une insulinémie inadéquatement abaissée.