2020
Cairn
Fabienne Sardas, « Grand écart : Le narcissisme maternel à l’épreuve de la naissance », Imaginaire & Inconscient, ID : 10670/1.tq93sx
C’est par le vécu corporel durant la grossesse où l’économie libidinale va dans le sens d’un retour au narcissisme primaire que l’expression de l’ambivalence est la plus forte. L’attention à l’élaboration par la mère de son ambivalence permettra un meilleur accueil de son enfant à naître. Pulsion de vie et pulsion de mort sont à l’œuvre, dans ce théâtre du corps où les enjeux sont quelque fois de vie ou de mort. Ils sont extrêmement majorés à l’annonce du handicap de l’enfant attendu. Celui-ci fait flamber autant le corps que la psyché. Le thérapeute se doit d’être vigilant au corps présent / absent de l’enfant à naitre pour prévenir le risque de traumatisme originaire dont beaucoup de cures de ces patients devenus adultes témoignent lorsqu’on y est attentif.