Microfinance et pauvreté subjective en Algérie : Essai d'analyse

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2012

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Ahmed Smahi et al., « Microfinance et pauvreté subjective en Algérie : Essai d'analyse », La Revue des Sciences de Gestion, ID : 10670/1.tqd8c7


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Dans les années 1990, la microfinance est devenue un outil emblématique des politiques de lutte contre la pauvreté et constitue aujourd’hui un creuset très fertile pour toutes les interrogations liées à l’approche du développement (B. Wampfler, 2004), à la réduction de la pauvreté dans le monde, notamment des pays en développement et aux moyens à mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), qui restent des défis majeurs à relever pour assurer le bien-être des individus longtemps espéré. L’intérêt porté à cette thématique se situe au coeur du débat sur les apports de la microfinance et de son utilité dans le processus de développement des PED et la lutte contre la pauvreté. A cet effet, les économistes ainsi que les politiciens ont tenté d’examiner, à la fois en théorie et en pratique, l’impact de la microfinance sur les politiques socioéconomiques des pays en développement notamment la réduction de la pauvreté et la vulnérabilité à travers plusieurs études, D. Hulme et P. Mosley (1996) ; G. Wright (2000) ; J. Morduch et B. Haley (2002) ; S. Khandker (2003) ; F. Guérin et F. Doligez (2006) ; E. Duflos et al. (2009). Ainsi, pour le cas de l’Algérie, la panoplie des dispositifs de lutte contre la pauvreté mise en place dans un cadre d’insertion économique a été initiée, comme instrument aux micro-entrepreneurs potentiels de promouvoir des activités génératrices de revenus ancrées dans leur territoire, en participant ainsi à la dynamique du tissu économique. L’objet de cet article consiste à souligner la portée de la microfinance et implicitement le microcrédit, en tant que démarche qui puise surtout sa légitimité et sa pérennisation en termes d’économie solidaire (I. Guérin, 2003). C’est dans cette optique que l’investigation statistique est construite à partir d’un échantillon de 429 bénéficiaires de microcrédits de l’ANGEM (Agence nationale de gestion du microcrédit) de la wilaya de Tlemcen (A. Smahi, 2010). Les résultats de l’étude de terrain nous permettront de clarifier la politique de l’État en matière de microcrédit et de vérifier s’il y a effectivement un impact sur le niveau de pauvreté subjective et l’amélioration des conditions de vie des ménages. Mots-clés : pauvreté - microfinance - bénéficiaires - Tlemcen - Algérie.

Microfinance and subjective poverty in Algeria : Primary Analysis In 90 years, microfinance has become an emblem of policies against poverty and is now a fertile crucible for all questions related to the development approach (B. Wampfler, 2004), reduction of world poverty, especially in developing countries and ways to implement to achieve the Millennium Development Goals (MDGs), which remain major challenges to be overcome to ensure the well being of individuals. The interest in this theme is central to the debate on the contribution of microfinance and its usefulness in the development process of DCs and the fight against poverty. This is because of this that economists and politicians have attempted to examine both in theory and in practice the impact of microfinance on the socio-economic policies of developing countries including poverty reduction and vulnerability across several studies, D. Hulme and P. Mosley (1996) ; G. Wright (2000) ; J. Morduch and B. Haley (2002) ; S. Khandker (2003) ; F. Guérin and F. Doligez (2006) ; E. Duflos and al. (2009). Thus, for the case of Algeria, the range of devices to fight against poverty in establishing a framework for economic integration was initiated as an instrument to microentrepreneurs potential to promote income-generating activities established in their territory, thereby contributing to the dynamics of the economy. The purpose of this paper is to highlight the scope of microfinance and microcredit implicitly, as an approach that draws its legitimacy and especially its sustainability in terms of solidarity economy (I. Guérin, 2003). It is in this light that the statistical investigation is constructed from a sample of 429 beneficiaries of microcredit ANGEM (National Agency for management of microcredit) of Tlemcen (A. Smahi, 2010). The results of the field study will allow us to clarify the state policy on microcredit and see if there’s actually an impact on the level of subjective poverty and improving living conditions of households e. Keywords : Poverty - Microfinance – beneficiaries- Tlemcen - Algeria

Microfinanzas y subjetiva de la pobreza en Argelia : El análisis primario En 90 años, las microfinanzas se ha convertido en un emblema de las políticas de lucha contra la pobreza y ahora es un crisol fértil para todas las cuestiones relacionadas con el enfoque de desarrollo (B. Wampfler, 2004), la reducción de pobreza en el mundo, especialmente en los países en desarrollo y formas de aplicar para alcanzar los Objetivos de Desarrollo del Milenio (ODM), que siguen siendo grandes retos que deben superarse para garantizar el bienestar de las personas que se espera mucho. El interés en este tema es central en el debate sobre la contribución de las microfinanzas y su utilidad en el proceso de desarrollo de los países en desarrollo y la lucha contra la pobreza. Esto es debido a esto que los economistas y los políticos han tratado de examinar tanto en teoría como en la práctica el impacto de las microfinanzas en las políticas socio-económicas de los países en desarrollo como la reducción de la pobreza y la la vulnerabilidad a través de varios estudios, D. Hulme y P. Mosley (1996) ; G. Wright (2000) ; J. Morduch y B. Haley (2002) ; S. Khandker (2003) ; F. Guérin y F. Doligez (2006) ; E. Duflos y al. (2009). Por lo tanto, para el caso de Argelia, la gama de dispositivos para luchar contra la pobreza en el establecimiento de un marco para la integración económica se inició como un instrumento para microempresarios potenciales para promover actividades generadoras de ingresos establecidos en su territorio, contribuyendo así a la dinámica de la economía. El propósito de este trabajo es poner de relieve el alcance de las microfinanzas y el microcrédito de forma implícita, como un enfoque que se basa su legitimidad y sobre todo su sostenibilidad en términos de economía solidaria (I. Guérin, 2003). Es en este punto de vista de que la investigación estadística se construye a partir de una muestra de 429 beneficiarios de microcréditos ANGEM (Agencia Nacional para la gestión de los microcréditos) de Tlemcen (A. Smahi, 2010). Los resultados del estudio de campo nos permitirá aclarar la política de Estado sobre el microcrédito y ver si hay realmente un impacto en el nivel de pobreza subjetiva y la mejora de las condiciones de vida de los hogares e. Palabras claves : Pobreza - Microfinanzas - beneficiarios - Tlemcen - Argelia.

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