Les enjeux de la géographie et du folklore bretons dans la fantasy et la littérature fantastique pour la jeunesse

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2018

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Franck Queneuder, « Les enjeux de la géographie et du folklore bretons dans la fantasy et la littérature fantastique pour la jeunesse », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.trenqg


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Dans notre société contemporaine où la notion de nation se confond puis s’oublie au profit de l’européanisation ou de la mondialisation, les questions liées au « régionalisme » peuvent d’abord apparaître comme dépassées, voire réactionnaires. Si dans son acception sociopolitique le régionalisme renvoie dès le XIXe siècle aux particularités de certaines communautés, il définit dans les mêmes temps cette littérature du terroir qui décrit les paysages et mœurs d’une région. Or, depuis plus d’un siècle, les évolutions technologiques, l’urbanisation, les migrations interrégionales, etc. ont totalement modifié les lieux et la population qui l’habite. Malgré ces modifications qui auraient pu signifier la fin du régionalisme, la littérature d’enfance et de jeunesse continue de se saisir des géographies et folklores d’un « pays » — en l’occurrence la Bretagne — pour devenir passeuse d’une culture et de savoirs (historique, géographique, etc.) Il est également étonnant de voir que c’est à travers le fantastique et la fantasy — littératures qui, si elles peuvent réutiliser le réel, ne sont pas une reproduction fidèle de notre Terre, de nos terres — que le retour aux sources s’effectue. Nous nous posons ainsi la question de savoir quels sont les enjeux de la géographie et du folklore bretons dans ces littératures de l’imaginaire ; si par exemple ils prolongent la portée fantastique ou, au contraire, la stabilisent. Dans une première partie, nous nous intéressons à l’ancrage du fantastique dans les récits originels (le mythe arthurien) et folkloriques de la Bretagne. Dans une seconde, nous analysons cette difficulté de se soustraire à la transmission culturelle, que le dialogue réalisme/fantastique semble faciliter. Enfin, dans une dernière partie, nous nous focalisons sur le triptyque de l’imago (image/imagination/imaginaire) par essence infini, et pourtant contraint par certaines limites.

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