Lacan : l’appel fait aux femmes

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On se laisse emporter par le flux que dessine l’ouvrage de Marie Pesenti-Irrmann, Lacan à l’école des femmes, qui récapitule la galerie de portraits féminins dont Lacan a fait son miel au fil de son enseignement. Femmes qui n’ont pas fait que l’accompagner s’il s’avère – comme on le découvre ici – qu’elles ont été des pièces essentielles dans l’élaboration conceptuelle de Lacan, en proie au féminin. Du coup, privilégiant la figure de l’amour, on s’autorise la licence (courtoise) de faire sortir l’auteur de son écrit pour aussi s’adresser à elle, en tant que femme.

One is carried along with the flow outlining Marie Pesenti-Irrmann’s work, Lacan à l’école des femmes, which sums up the gallery of feminine portraits of which Lacan made such good use, throughout his teachings: women who did not just accompany him –as we discover here–, but were essential parts in Lacan’s conceptual elaboration, in the throes of the feminine. As a result, favouring the figure of love one is authorised by (courtly) license to extract the writer from the writing in order to also address her, as a woman.