De la supplique à la lettre : le parcours des grâces en cour de Rome sous Urbain V (1362-1366)

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1990

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Anne-Marie Hayez et al., « De la supplique à la lettre : le parcours des grâces en cour de Rome sous Urbain V (1362-1366) », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.tsvp64


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On esquisse ici une comparaison entre les suppliques et les lettres communes auxquelles elles ont donné lieu : soit 20022 suppliques et 14605 lettres, mais la moitié à peine de ces suppliques a donné lieu à une lettre; il faut souvent plusieurs suppliques (identiques ou différentes par la date, l'intercesseur ou même la requête) pour que la grâce débouche sur une lettre; inversement peu de lettres de certaines catégories de chancellerie ont des suppliques. La comparaison des dates affectées aux suppliques et lettres (théoriquement pourtant la même) permet d'affirmer le caractère fictif de celle-ci et l'intérêt pour le bénéficiaire d'obtenir une date la plus reculée possible dans le temps. Tous ces éléments per- mettent d'entrevoir les intrigues auxquelles se livraient les solliciteurs. De nombreuses requêtes (1527) ont dû être présentées à plusieurs reprises au pape avant d'obtenir une lettre de la chancellerie, parce que la supplique primitive contenait un défaut (inexactitude, imprécision) qui devait être rectifié ou bien parce que le bénéficiaire s'estimait peu satisfait de la réponse ou des conditions qui lui étaient imposées : ces secondes suppliques ont reçu ici l'appellation de « reparationes gratiarum ». Enfin l'énoncé de la supplique et de la lettre peut parfois diverger un peu dans ses informations ou sa formulation : dans la lettre l'intercesseur disparaît, mais l'identité du bénéficiaire et surtout celle du personnage à qui il succède ainsi que les circonstances de la vacance du bénéfice peuvent être plus détaillées; des précisions relatives aux bénéfices conservés et résignés peuvent être apportées dans la lettre et les noms propres rectifiés, la mention du diocèse des toponymes étant toujours ajoutée lorsqu'elle manquait.

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