La participation citoyenne, un vecteur de réinvention de l’activité de programmation urbaine ?

Résumé Fr

L’impératif participatif modifie les conditions d’exercice et impulse l'émergence de nouvelles pratiques dans le champ urbain. Cette communication se concentre sur le cas des professionnels de la programmation. Alors que la professionnalisation de cette activité à partir des années 1990, s'était essentiellement structurée dans le domaine de l'architecture, notamment dans le sillage de la Loi sur la Maîtrise d'Ouvrage Publique (1985), elle semble avoir pris une nouvelle orientation depuis le début des années 2000, en se diversifiant dans le champ de l'urbanisme. En effet, plusieurs éléments indiquent la reprise du processus de professionnalisation spécifique à la programmation urbaine.L’hypothèse principale que nous avançons est que les enjeux de démocratisation de l’action publique auraient largement contribué à un regain d’intérêt pour cette activité, dans des termes renouvelés par rapport à la manière dont elle avait été appréhendée dans les années 1980 et 1990, et que le groupe des professionnels de la programmation s’est saisi de l’impératif participatif comme levier de structuration de l’activité. Nous reviendrons ainsi sur les stratégies de démarcation que mettent en place ces professionnels vis-à-vis des groupes voisins.

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