La trichinellose : une zoonose parasitaire persistante

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1999

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Pascal Boireau et al., « La trichinellose : une zoonose parasitaire persistante », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France (documents), ID : 10.4267/2042/62867


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Résumé En Fr

Trichinellosis : a persistent parasitic zoonosis. Trichinellosis is a parasitic disease induced by the consumption of raw or poorly cooked meat contaminated with the nematode parasite : Trichinella. This worldwide worm parasite use multiple origin to contaminate human or hosts like rodents, wild carnivorous, bears which are the real reservoir. Despite a low prevalence of the infection in herbivorous, contamined horse meat remains a serious risk for human in France and Italy according to the alimentary custom in these two countries. The difficulties to do an early diagnostic test wane the efficiency of anthelminthic chemotherapy in human. If regular controls in Western Europe are well applied in meat analysis of pig, horse and wild boar, it is not the case for the Eastern Europe or in several provinces in China. The concept of vaccination against Trichinella linked with an improvment of the direct and indirect tests are now area of research to fight against the human disease.

La trichinellose est une maladie parasitaire provoquée par l’ingestion de viande crue ou peu cuite contaminée par le nématode Trichinella. Ce ver parasite cosmopolite utilise de multiples sources pour contaminer l’homme ou de nouveaux hôtes comme les rongeurs, les carnivores sauvages, les ursidés qui constituent un véritable réservoir. Le cheval, malgré un faible taux d’infestation (1/25 000), représente un risque particulier en France et en Italie compte tenu de coutumes alimentaires. La difficulté d’établir un diagnostic précoce limite considérablement l’efficacité des traitements anti-parasitaires spécifiques chez l’homme. De plus, les contrôles, effectués systématiquement en Europe occidentale par dépistage direct du parasite dans les viandes d’animaux à risque (porc, cheval, sanglier), ne sont pas fiables dans les pays d’Europe de l’Est et impossible à appliquer dans toutes les provinces de la Chine ou d’autres pays à économie émergente. De ce fait, le concept de prophylaxie médicale (vaccination des espèces cibles les plus à risque) joint à l’amélioration des tests de dépistage, notamment grâce à la biologie moléculaire (mise en place d’un diagnostic précoce, identification indirecte du parasite) apparaissent comme de nouvelles voies de recherche pour prévenir la maladie humaine.

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