Les avatars du cinéma. De la caméra GoPro à la performance capture

Fiche du document

Date

2014

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Philippe Marion, « Les avatars du cinéma. De la caméra GoPro à la performance capture », Communication & langages, ID : 10670/1.tu3ory


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Le réseau sémantique du mot « avatar » métaphorise bien le devenir actuel du cinéma. Sous la pression des bouleversements de l’ère numérique, ce média tend à s’étoiler et se cherche de nouvelles voies identitaires. Le présent article propose une lecture de cette phase d’étoilement en choisissant deux angles d’observation analytique : la caméra GoPro et son imaginaire, d’une part, les enjeux du procédé de performance capture, d’autre part. Ces deux dispositifs techniques seront considérés comme deux manières solidaires et très emblématiques de la sémiosphère digitale d’exercer la captation-restitution de l’espace-temps. Toutes deux exacerbent l’effet de maîtrise et de maniabilité issu du codage numérique, tout en maintenant une forte illusion – un avatar – de photoréalisme.

The semantic network of the word “avatar” is a metaphor of the current state of cinema. With the upheavals of the digital age, this media tends to spread and seek new identities. This article proposes an analysis of this spreading process choosing two angles of analytical observation: on the one hand, the GoPro camera and its symbolic, and on the other, the challenges of the “performance capture”. Both techniques will be considered as two integral and very emblematic ways of recording space and time. Both exacerbate the effect of control and maneuverability of digital coding, while maintaining a strong illusion—an avatar—of photorealism.

La red semántica de la palabra “avatar” metaforiza bien el estado actual del cine. Bajo la presión de los vuelcos de la era digital, dicho medio tiende a esparcirse y buscar nuevas identidades. El presente artículo propone una lectura de esta fase de esparcimiento a través de dos ángulos de observación analítica: la cámara GoPro y su imaginario, por un lado, y los desafíos de la “performance capture”, por otro. Estos dispositivos técnicos serán considerados como dos maneras -solidarias y muy emblemáticas de la semiósfera digital- de ejercer la captación-restitución del espacio-tiempo. Ambas exacerban el efecto de control y la maniobrabilidad del código digital, mientras que mantienen una fuerte ilusión -un avatar- del fotorrealismo.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en