22 janvier 2024
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Rendu Loisel Anne-Caroline, « « S’il y a beaucoup de jeux dans la ville : trouble pour cette ville » : », Presses universitaires de Liège, ID : 10670/1.tx0l0g
L’enfant Aiôn d’Héraclite invite à examiner le rapport métaphorique entre jeu et destin tel qu’il se manifeste dans les sources astrologiques antiques. Dans l’Antiquité tardive, l’image du plateau de jeu sert à expliquer des théories astronomiques complexes ainsi qu’à représenter métaphoriquement la durée de la vie terrestre. À l’époque gréco-romaine, le jeu inspire aussi la mise en scène de la notion de destin sur différents supports miniaturisés, notamment le monnayage et la glyptique. L’anneau zodiacal prend la forme d’un cerceau dans lequel se tient une divinité cosmocrator, maître du monde. La gravure de ce motif sur des pierres qui servent d’ornement personnel semble indiquer le désir de s’approprier ce symbole du rythme cyclique cosmique. Le Soleil parcourt l’écliptique sur son char en déterminant le temps des saisons indissociable du temps de la vie. Ce motif se décline avec des variantes dans la glyptique dite magique que cet article analyse.