Formation et sélection des artilleurs de marine à Polytechnique

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22 juillet 2013

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d’Andurain Julie, « Formation et sélection des artilleurs de marine à Polytechnique », Revue historique des armées, ID : 10670/1.tx3hjn


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Les bigors (surnom des artilleurs de marine) forment avec les marsouins (infanterie de marine) les deux grands corps des officiers des troupes de marine qui prennent le nom de troupes coloniales en 1900. Leur étude approfondie est justifiée par le fait qu’ils sont relativement méconnus en tant que groupe social malgré la présence d’un fonds documentaire important au SHD. Or comprendre les stratégies professionnelles des bigors et des marsouins permet de saisir l’évolution intellectuelle et politique des officiers coloniaux, et par-delà une partie de la politique coloniale de la France. L’approche prosopographique du corps des bigors pose la question de la formation et des modalités de sélection des artilleurs de marine, de leur entrée dans le système de l’enseignement secondaire à leur vie professionnelle. Portant sur 671 cas, cette étude montre qu’une grande partie de ces hommes a su utiliser l’école de la IIIe République comme un « ascenseur social ». Mais en dépit d’une formation de très grande qualité, d’un prestige acquis par le passage par Polytechnique, d’une compétence réelle, leurs carrières correspondent rarement à leurs attentes. La flamme coloniale de quelques uns ne compense pas la flemme coloniale de la grande majorité d’entre eux, oubliés de la République.

The “bigors” [“sea snails”] (nickname of naval gunners) formed with “marsouins” [“porpoises”] (marine infantry) the two large bodies of naval troop officers who took the name of colonial troops in 1900. Studying them is justified by the fact that they are relatively unknown as a social group, despite the presence of significant holdings in SHD. Yet understanding the professional strategies of bigors and marsouins captures the intellectual and political evolution of colonial officers, and thereby part of the colonial policy of France. The prosopographic approach for the corps of bigors poses the question of training and selection procedures of the Navy’s gunners, their entry into the system of higher education in their professional lives. Based on 671 cases, this study shows that a large proportion of these men used the school of the Third Republic as a «social ladder». But despite a very high quality preparation, of prestige acquired by passage through the Polytechnique, of a real competence, their careers rarely met their expectations. The colonial flame of some did not offset the cooler colonial embers of the vast majority of them, forgotten by the Republic.

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