Du Bellay and the Catchword: From L’Olive (1549) to Les Regrets (1558)

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2022

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Renaissance and Reformation ; vol. 45 no. 2 (2022)

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©, 2022Canadian Society for Renaissance Studies / Société canadienne d'études de la Renaissance; Pacific Northwest Renaissance Society; Toronto Renaissance and Reformation Colloquium; Victoria University Centre for Renaissance and Reformation Studies




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Tom Conley, « Du Bellay and the Catchword: From L’Olive (1549) to Les Regrets (1558) », Renaissance and Reformation / Renaissance et Réforme, ID : 10.33137/rr.v45i2.39758


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Résumé En Fr

Joachim Du Bellay, a poet of contradiction, is known in his later verse for mastering a sculpted and “cold” style of writing. This article proposes that in conjunction with a unique typography and formatting of the poems in their first editions, catchwords (or réclames), seemingly isolated and fragmentary marks at the end of gatherings of signatures, punctuate the verse and, now and again, become a function of its force. Appearing as they do and where they do, catchwords invoke what poet René Char called a parole en archipel (words comprising an archipelago and of an originary calling), and what Maurice Blanchot referred to as a parole de fragment (speech of fragment) or a parole morcelée (shattered speech). Of uncommonly modern appeal, catchwords—intermediaries, unique spatial signs—are vital elements in the design, impact, and consequence of collections that run from L’Olive and the Recueil de poesie (1549) to Fédéric Morel’s handsome and carefully formatted editions of Le Premier livre des Antiquitez de Rome and Les Regrets (1558).

Joachim Du Bellay, poète de la contradiction, est connu pour la maîtrise d’une écriture architecturée et d’un style « froid » dans ses dernières oeuvres. Cet article suggère que – en conjonction avec une typographie et une mise en page uniques des poèmes dans leurs premières éditions – les réclames, marques en apparence fragmentaires et isolées à la fin des cahiers, ponctuent les vers et, parfois, constituent une partie intégrante de leur force. Apparaissant comme elles le font et où elles le font, ces réclames évoquent ce que le poète René Char nommait une « parole en archipel » et ce que Maurice Blanchot désignait comme une « parole de fragment » ou une « parole morcelée ». D’un intérêt singulièrement moderne, les réclames – intermédiaires, signes spatiaux uniques – sont un élément crucial de la mise en forme, de l’impact et de l’importance des recueils qui s’échelonnent de L’Olive et du Recueil de poesie (1549) aux belles premières éditions du Premier livre des Antiquitez de Rome et des Regrets (1558), soigneusement mises en page par Fédéric Morel.

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