L’ombilic du trauma ou l’impasse générative à l’adolescence

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2021

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Emmanuelle Caule, « L’ombilic du trauma ou l’impasse générative à l’adolescence », Perspectives Psy, ID : 10670/1.txqezk


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Dans le sillage des travaux de Sandor Ferenczi et d’André Green, la réflexion proposée se centre sur la relation entre trauma et négatif à l’adolescence. L’auteur souligne l’effet négativisant du trauma, qui empêche de configurer tout ou partie de l’expérience traumatique et de la faire advenir psychiquement comme telle. Ce « blanc » du trauma, irreprésentable, échappe à toute possibilité de sexualisation secondaire, en après-coup, par le courant pubertaire. De ce « blanc » résulte un autoclivage narcissique entre une partie « omnisciente » et anesthésiée affectivement, d’un côté, et une partie identifiée à l’agresseur, de l’autre. L’identification à l’agresseur, qui est corrélative du déni des éprouvés douloureux, fait le lit d’une relation impitoyable à soi-même et aux autres, antinomique du processus identificatoire, notamment de l’identification à la fonction parentale, et donc de l’avènement d’une double dimension subjective, générative et bienveillante, qui fonde la création d’une « vie nouvelle ». Un cas clinique illustre le propos.

In the wake of the works of Sandor Ferenczi and André Green, we are invited to reflect on the relationship between trauma and the negative during adolescence. The author underlines the negative effect of trauma, which prevents the configuration of all or part of the traumatic experience and makes it impossible to be experienced as such on a psychological level. This unrepresentable “void” of trauma eludes any possibility of secondary sexualisation at a later stage during the course of puberty. This “void” leads to a narcissistic self-split between the “omniscient” and emotionally anesthetised part on one side and the part identified with the aggressor on the other. The identification with the aggressor, which corresponds to the denial of painful experiences, paves the way for a merciless relationship to oneself and to others, the very opposite of the process of identification, in particular identification with the parental role, and thus of the emergence of a double subjective dimension, both generative and benevolent, which lays the foundations for a “new life”. A clinical case study will serve as illustration.

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