Quel possible destin pour les deuils-non-faits ?

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2008

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Annette Levillain-Danjou, « Quel possible destin pour les deuils-non-faits ? », Dialogue, ID : 10670/1.tyhgfz


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Habituellement le processus de deuil suite à la mort d’une personne significative évolue favorablement vers une fin, marquée par la réorganisation de la vie et la capacité de réinvestissement chez l’endeuillé. Mais le deuil peut se compliquer. L’absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l’origine de désordres somatiques et psychologiques et d’une entrave au bon développement psychique chez l’endeuillé et même sa descendance. L’auteur présente deux observations cliniques de deuils-non-faits qui illustrent d’une part, le concept de crypte avec l’identification d’un enfant épileptique à un « double » mort tenu au secret, et d’autre part, celui d’absence symbolique de sépulture où le mort reste « accroché » au vivant. Ces observations montrent aussi qu’un deuil peut n’être pas définitivement gelé et s’enclencher bien des années plus tard, avec même, une surprenante facilité, pourvu que le deuil soit entendu.

WHAT POSSIBLE DESTINY FOR THE UN - DONE MOURNING ? Usually, the mourning process following the death of a significant person evolves favourably toward an end, marked by the reorganisation of the mourner’s life and his ability for reinvestment. But that process can become complicated. The un-done mourning process is one of the serious complications being at the origin of somatic and psychological disorders. This is an obstacle for the good psychic development of the mourner and even of his descendants. The author presents two clinical observations on un-done mourning processes. The first observation illustrates the concept of crypt with the identification of an epileptic child to a double self, a death held secret. The second case deals with the symbolic absence of burial when the dead person remains hung to the living one. These observations also show that the mourning is not frozen in time and can engage several years after the actual death, with even an astonishing facility provided that the mourning process is accepted.

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