La maltraitance dans la relation mère-fille… ou la répétition du « meurtre d’un enfant » à l’adresse d’un Autre

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2021

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Yolande Govindama et al., « La maltraitance dans la relation mère-fille… ou la répétition du « meurtre d’un enfant » à l’adresse d’un Autre », Dialogue, ID : 10670/1.tyywpl


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Cet article aborde, à partir de la répétition des maltraitances sur enfant dans la relation mère-fille, la fonction du processus de cette répétition selon la théorie freudienne et lacanienne dans un dispositif de soin dans le cadre de la pjj. Une vignette clinique met en évidence que l’insistance de la répétition du fantasme d’infanticide dans la généalogie féminine ne se réduit pas à la narration du traumatisme infantile mais devient une interrogation à l’adresse du Grand Autre pour se définir comme sujet désirant, différent, afin de se soustraire à ce fantasme. Si cette demande sous-jacente à cette répétition n’est pas entendue par les professionnels, les institutions qui sont mis à l’épreuve, dans le transfert et le contretransfert, au profit de la fonction victimaire chez le sujet, les réponses apportées dans la réalité ne pourront que contribuer à assurer la jouissance mortifère de ce dernier dans la transgression, mettant en échec la fonction symbolique de la Loi. Les auteurs montrent, à travers l’efficacité du transfert et de la fonction symbolique de la Loi, que la psychanalyse sans divan peut s’adapter à une clinique du réel, clinique qui peut parfois réinterroger la théorie.

Considering repetitive abuse of a child in the mother-daughter relationship, this article analyses the function of the repetition of this process according to Freudian and Lacanian theory in the implementation of treatment as part of the child’s legal protection.A clinical vignette is seen to reveal that insistent repetitions of the infanticide fantasy in feminine genealogy cannot be limited to a narration of childhood trauma but become rather a questioning addressed to the big Other to define oneself as a different, desiring subject to escape from that fantasy.If the professionals fail to attend to the injunction underlying this repetition, the institutions (put to the test in transference and counter transference, to the advantage of the victim function for the subject) the responses given in reality will only be contributive to the latter’s deadly enjoyment (jouissance mortifère) in transgression, obstructing the symbolic function of the law.Through the efficiency of transference and the symbolic function of the law, the authors show that psychoanalysis without the couch can adapt to clinical treatment of the real, sometimes in turn again bringing theory under scrutiny.

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