De l’anaphrodisie à la frigidité : jalons pour une histoire

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2007

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Sylvie Chaperon, « De l’anaphrodisie à la frigidité : jalons pour une histoire », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.tzsstr


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Résumé Fr

Au cours du xixe siècle, la nosographie de la frigidité connaît une importante évolution que révèle la lecture d'un large corpus médical. D'abord unisexe et partie prenante de la théorie des humeurs et des tempéraments, la frigidité se sépare de l'impuissance pour devenir une pathologie plus spécifiquement féminine, très commune et d'origine surtout psychologique. Parallèlement, les conceptions sur l'origine du plaisir féminin changent. Après avoir longtemps promu le clitoris comme organe principal de la volupté, des médecins émettent la théorie du double ou du triple foyer érogène. S. Freud, qui intègre cette distinction dans son schéma du développement psychosexuel et du complexe d'œdipe, dominera les analyses sur la frigidité féminine pendant la première moitié du xxe siècle avant que plusieurs féministes et sexologues reviennent près de 100 ans en arrière pour réaffirmer le rôle premier du clitoris.

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