Todos mienten de Soledad Puértolas : se raconter pour reconstituer le fil discontinu de sa vie

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2018

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Gregoria Palomar, « Todos mienten de Soledad Puértolas : se raconter pour reconstituer le fil discontinu de sa vie », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.u2214m


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Résumé Fr

Dans le roman Todos mienten de Soledad Puértolas, le narrateur, Javier Arroyo, que la convalescence contraint à de longues heures de solitude, remémore sa vie, à travers une succession d'épisodes qui le situent au sein d'une famille nombreuse, hétéroclite, où la superficialité apparente brouille les identités et occulte les vérités. Javier Arroyo se souvient de quand il était enfant, orphelin de père, observant le spectacle du bonheur que lui offraient les amies de sa mère, inconscient de toutes les réalités cachées que les démonstrations d'insouciance des anciennes actrices ou l'aide discrète de sa grand-mère paternelle ne lui permettaient pas de saisir. Ensuite, l'adolescent puis l'adulte, prend conscience, à travers les discours des autres, de toutes les contradictions de la vie, cherchant une permanence malgré le temps qui passe trop vite. Le récit, caractérisé par une discontinuité narrative, une multiplicité de personnages, permet d'exprimer, sous l'apparente dislocation, la complexité de la recherche de soi par la construction d'une identité narrative. La reconstitution de son parcours de vie montrera à Javier que, comme les autres, il doit apprendre à mentir, ou à ne pas dire, pour vivre.

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