Producing knowledge in times of health crises

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2 août 2020

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Paul Forster et al., « Producing knowledge in times of health crises », Revue d’anthropologie des connaissances, ID : 10.3917/rac.018.w


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Résumé En Fr Es

Examining efforts to control avian influenza in Indonesia between 2005 and 2010, this article investigates why the internationally funded and designed response initially focused so much on community level “backyard” poultry farming, thus excluding, or excusing, a large and poorly regulated industrial sector from involvement in responding to disease spread and persistence. A range of biases acting on national and international agencies are identified that contributed to distorted production of knowledge and led to a focus on small farmers instead of all relevant stakeholders. These include too rapid acceptance of the intrinsic “biosafety” of industrial poultry production, a “pro-poor” development stance, the unwillingness of public and private sectors to co-ordinate, and a human rather than animal health framing. These biases were reinforced by the organisational arrangements and incentives within donor and implementing organisations. If global health emergencies are to be more effectively addressed, global and national health governance routines must better acknowledge how knowledge is produced and used in times of crisis.

Passant en revue les efforts pour contrôler la grippe aviaire en Indonésie entre 2005 et 2010, le présent article examine pourquoi la réponse financée et mise au point par la communauté internationale s’est, à l’origine, essentiellement focalisée sur les petits élevages de volaille de basse-cour, excluant ou exonérant ainsi un secteur industriel important et peu réglementé de la responsabilité d’endiguer la propagation et la persistance du phénomène. Un certain nombre d’a priori pesant sur les agences nationales et internationales sont identifiés, qui ont contribué à fausser la production des connaissances et conduit à se concentrer sur les petits éleveurs plutôt que sur toutes les parties prenantes concernées. Ceci inclut l’admission trop rapide de la « biosécurité » comme inhérente à la production industrielle de volaille, le parti pris de politiques de développement axée sur les plus pauvres, l’absence de volonté de coordination des secteurs public et privé, et une définition de la santé basée plutôt sur la santé de l’homme que sur la santé animale. Ces a priori ont été renforcés par les modalités et les incitations organisationnelles propres des donateurs et des organisations chargées de la mise en œuvre. Pour traiter plus efficacement les urgences sanitaires mondiales, les procédures de gouvernance sanitaire globale et nationale doivent mieux prendre en compte la manière dont les connaissances sont produites et utilisées en temps de crise.

Una vez expuestos los esfuerzos para controlar la gripe aviaria en Indonesia entre el 2005 y el 2010, el presente artículo examina la razón por la cual la respuesta financiada y elaborada por la comunidad internacional se ha enfocado, al principio, principalmente en las pequeñas ganaderías de traspatio de aves, excluyendo o exonerando de esta forma un sector industrial importante y poco reglamentado de la responsabilidad de contener la propagación y la persistencia del fenómeno. Se ha identificado un número de aprioris que pesan sobre las agencias nacionales e internacionales y que contribuyen a falsificar la producción de conocimientos. Esto condujo a una concentración sobre los pequeños ganaderos en vez de interesarse en todas las partes-interesadas dado que la producción industrial es percibida como un espacio de «bioseguridad», que existe un prejuicio de las políticas de desarrollo orientadas en los más pobres, que se observa una ausencia de voluntad de coordinación de los sectores público y privado, y que prevalece una definición de la salud basada más bien en la salud del hombre que en la salud animal. Estos aprioris han sido reforzados por las modalidades y las incitaciones organizacionales inherentes de los donadores y des las organizaciones a cargo de su ejecución. Para tratar más eficazmente las urgencias sanitarias mundiales, los procedimientos de gobernanza sanitaria global y nacional deben tomar en cuenta mejor la manera en que los conocimientos son producidos y utilizados en tiempos de crisis.

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