Du big sky à l’espace pollué : l’effet boomerang des débris spatiaux

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26 septembre 2016

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Arnaud Saint-Martin, « Du big sky à l’espace pollué : l’effet boomerang des débris spatiaux », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.u3dxdj


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Le 13 novembre 2015 à 11h48 (6h18 UTC), le débris spatial connu sous le code « WT1190F » plonge dans l'Océan indien, à une centaine de kilomètres au sud des côtes du Sri Lanka. Il vient de se désintégrer après une rentrée atmosphérique non contrôlée à 11 kilomètres par seconde. L'amerrissage en plein jour se déroule sans encombres ni dégâts. Le spectacle très visuel de l'explosion de cette boule de feu attire l'attention des médias, qui transforment la retombée en événement insolite. Les experts pensent qu'il s'agit d'un fragment du module de propulsion d'une sonde envoyée par la NASA vers la Lune en 1998 2. Le morceau de ferraille made in US, large d'1 à 2 mètres et de 450 à 2000 kilogrammes, échoue dans les eaux territoriales des autorités sri-lankaises – qui, impuissantes comme tout le monde, ne peuvent qu'assister à la scène. Toutefois, si impressionnante soit la chute de WT1190F, elle n'en est pas moins anecdotique. Car ces retombées sont courantes. D'après une étude de la NASA en effet, 600 satellites hors-service et diverses épaves sont retombés sur Terre en 2014, soit une centaine de tonnes de déchets 3

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