22 novembre 2023
https://www.openedition.org/12554
Clémence Revest, « L’historien au pays des Muses », Publications de la Sorbonne, ID : 10670/1.u3tktz
Dans l’esprit de la plupart des historiens, spécialistes ou non de la Renaissance italienne, la production poétique néolatine des premières générations d’humanistes après Pétrarque est une littérature fleurie, écrite dans une langue ampoulée et tressée de motifs allégoriques empruntés à l’Antiquité. Loin de nous l’idée de les détromper : ils ont en grande partie raison. Il n’est effectivement pas rare que des bergers aux noms arcadiens s’y répondent et que les Muses y soient convoquées, tandi...