Yanagita Kunio, Le Pouvoir de la sœur, Imô no chikara, 1925 柳田国男「妹の力」のフランス語訳 Fr Ja

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1996

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Abe Junko, « Yanagita Kunio, Le Pouvoir de la sœur, Imô no chikara, 1925 », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.u4a0xv


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Le Pouvoir de la soeur Imô no chikara 1925 Yanagita Kunio (1875-1962) est né dans une famille de médecins à Tsujikawa, dans le département de Hyôgo au bord de la mer Intérieure. Comme beaucoup d'intellectuels de l'ère Meiji, il étudie les classiques japonais et chinois, ainsi que plusieurs langues occidentales. Il commence très tôt à composer des poèmes en japonais classique et en sino-japonais. À vingt ans, Yanagita est connu pour ses « poèmes de style nouveau » (shintai-shi), d'inspiration occidentale. Avec Kunikida Doppo et Tayama Katai, il publie en 1897 un recueil de poèmes intitulé Jojô-shi (« Poésie lyrique ») qui remporte un certain succès. Mais lorsque Doppo et Katai se lassent du lyrisme romantique et se tournent vers le roman pour décrire la réalité ordinaire, Yanagita se met à étudier la politique agricole « afin de faire disparaître la famine ». Il devient fonctionnaire, mais son intérêt s'oriente plutôt vers les études folkloriques, puis vers l'ethnologie. Il en viendra d'ailleurs à démissionner de ses fonctions à l'âge de quarante-quatre ans. Chercheur indépendant, il recueille les traditions populaires en voyageant aux quatre coins de l'archipel, crée de nombreuses revues d'ethnologie pour former de jeunes chercheurs et devient le véritable fondateur de cette discipline au Japon. Presque toutes les problématiques abordées par Yanagita sont aujourd'hui exploitées et développées par ses disciples. L'aspect le plus frappant de la pensée ethnologique de Yanagita est sa conviction de l'existence d'une société archaïque purement japonaise, antérieure à toute influence culturelle chinoise. Le poids des Études nationales de l'époque d'Edo s'y fait donc nettement sentir. Selon Yanagita, les valeurs de cette société auraient été transmises oralement par les gens ordinaires depuis les temps immémoriaux. L'ethnologue s'intéresse plus particulièrement à une croyance du shintô populaire dans laquelle il voit une clé pour comprendre cette vie « originelle » : autrefois des villages claniques consacraient leur culte au kami des ancêtres, divinité tutélaire du clan (ujigami), qui les protégeait, leur révélait l'avenir et leur donnait des conseils précieux. La miko, chamane japonaise, jouait un rôle capital dans le shintô primitif : elle appelait l'ujigami en se mettant en transe pour que la voix du kami parle à travers elle. Médiatrice par

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