Protection of aqueducts through the Monuments historiques: The Gier example L’aqueduc du Gier à Lyon : la complexité de la protection au titre des monuments historiques En Fr

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2023

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Josiane Boulon, « L’aqueduc du Gier à Lyon : la complexité de la protection au titre des monuments historiques », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.u4iwtn


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Résumé En Fr

The protection of ancient French aqueducts has followed the progress made since 1830 in the protection of other buildings, when the first cultural heritage service was born. The first inventory of cultural heritage monuments was limited by the understanding of the period (19th century) and achieved with no legislative support to avoid destruction. Despite being on the lists, the Gier aqueduct suffered material theft and erosion. The law of 1887 provided the first coercive means to state services prior to the law of 1913. The Gier aqueduct benefited from this law because it was subsequently “classified,” and “inscribed,” thus partially registered. Nevertheless, the entirety of its layout was not taken into account. This problem is slowly being resolved. Protection in its entirety remains complicated, especially for the underground portion of the canal. The knowledge of the precise geographic position of the aqueduct remains a necessary prerequisite.

La protection des aqueducs antiques en France a progressé, à l’instar d’autres monuments depuis 1830, année de naissance du premier service patrimonial. La première institution patrimoniale opérait les repérages de monuments avec les moyens du XIXe s., sans l’appui d’aucune loi, et les premières listes de monuments n’étaient accompagnées d’aucun moyen de pression pour empêcher les dégradations ou prévenir les négligences. Ainsi, l’aqueduc du Gier, bien que reconnu par les listes, est resté soumis au pillage de ses matériaux. Des constats sont dressés qui témoignent de sa dégradation, même si des travaux sont entrepris pour le sauver. La loi de 1887, qui sera suivie de celle de 1913, donne les premiers moyens coercitifs aux services de l’État. L’aqueduc du Gier a bénéficié de cette loi car il est désormais classé et inscrit partiellement. Néanmoins, il est regrettable que tout son parcours ne soit pas pris en compte, ce problème ne se résorbant que lentement, un arrêté à la fois. La protection en totalité reste compliquée, surtout pour la partie souterraine du canal. Une étude archéologique globale, associant le service régional de l’archéologie et la conservation régionale des monuments historiques pour le positionner précisément, reste un préalable nécessaire pour une protection générale d’un seul tenant. Cette solution semble compromise par la longueur du monument et les contraintes liées au droit privé.

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