The Gallic sanctuary of Gournay-sur-Aronde (Oise). New insights on an exceptional 1970s discovery Le sanctuaire gaulois de Gournay-sur-Aronde (Oise). Retour sur une découverte exceptionnelle des années 1970 En Fr

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21 octobre 2019

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Carole Quatrelivre, « Le sanctuaire gaulois de Gournay-sur-Aronde (Oise). Retour sur une découverte exceptionnelle des années 1970 », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10.4000/anabases.9669


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Résumé En Fr

The Celtic sanctuary of Gournay-sur-Aronde (Oise, France) was excavated by a group of students in the mid 1970s. The cult place comprised several pits and its rectangular ditch enclosure contained over three thousand bones and two thousand metal objects and fragments. In order to treat and preserve such quantities of artifacts, a laboratory was created for that sole purpose in Compiègne. Thanks to the fast and strong mobilization of local archaeologists and investments from regional institutions, a very complete program of restoration, preservation and publication of the collection was put in place. Thus the discovery spurred a renewal of Protohistory research, particularly in the study of religious phenomena during the second Iron Age in Europe.

La découverte pionnière du sanctuaire gaulois de Gournay-sur-Aronde (Oise) par un groupe d’étudiants au milieu des années 1970 marque un tournant dans l’histoire de la recherche protohistorique. Les études sur la religion celtique se trouvaient jusque-là limitées à l’analyse de documents étrangers ou postérieurs aux Celtes. Les nouvelles observations menées sur le matériel archéologique de Gournay-sur-Aronde selon la méthode processualiste ont alors mis en valeur un aspect inédit : les pratiques rituelles liées à ces objets. Livrant plusieurs milliers d’os et d’artefacts en fer ou en bronze, le site fait l’objet d’un programme ambitieux de restauration, de conservation et de publication rendu possible par la mobilisation des archéologues locaux et de différentes institutions. Un laboratoire est alors créé in situ à Compiègne, menant au renouvellement du milieu de la restauration du métal archéologique en France.

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