Henri Lefebvre, L'Internationale situationniste et la revue Utopie

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4 mai 2004

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Grégory Busquet, « Henri Lefebvre, L'Internationale situationniste et la revue Utopie », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.u5ww1n


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Dans cet article, j'ai tenté de déceler les éléments utopistes – ou « utopiens » - des pensées d'Henri Lefebvre, de l'IS et du groupe Utopie (années 60-70), le rêve ou le « projet » d'une société autre en lien avec une transformation de l'espace urbain occupant une grande place dans leurs écrits. Partant d'une critique de la vie quotidienne et de l'urbanisme, ces utopies - que je qualifie d'utopies « socio-politiques, relatives et concrètes » (en référence à la sociologie des idées de Joseph Gabel, Karl Mannheim et aux considérations d'Ernst Bloch et d'Henri Lefebvre lui-même) - ne proposent pas de « cité idéale » mais s'attachent, à partir de la prise en compte de la réalité socio-historique et de sa critique, à l'exploration des « possibles » de cette réalité. Possibles qui se trouvent justement dans la société urbaine en devenir et en construction (la participation, le « droit » à la centralité, la concrétisation d'un nouvel urbanisme « unitaire » et « non-capitaliste »...). Loin d'une utopie architecturale ou modélisante (si on fait exception de quelques tentatives), ces utopies se déclinent en trois temps ou trois « moments » : - analyse et critique de la réalité socio-spatiale, - exploration des possibles de cette réalité, - éventuellement proposition d'une réalité autre et idéale (New Babylon du situationniste Constant).

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