Les Pseudholaster (Echinoidea, Holasteroida) du Crétacé de France

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2021

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Jean-Christophe Dudicourt, « Les Pseudholaster (Echinoidea, Holasteroida) du Crétacé de France », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.1016/j.annpal.2021.102519


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Dans l’ordre des Holasteroida, le registre fossile met en évidence une contradiction entre le genre Pseudholaster qui apparaît à l’Aptien, dont le plastron est protosterne proche des ancêtres jurassiques, et le genre Holaster, apparu au Valanginien-Hauterivien, dont le plastron méridosterne semble plus dérivé. Cette incohérence peut s’expliquer par la méconnaissance de l’architecture plastronale qu’en avaient les anciens auteurs. Une révision des espèces du genre Pseudholaster du Crétacé de France a donc été réalisée. L’objectif était de déterminer statistiquement les caractères morphologiques discriminants et d’étudier les modifications de l’architecture de l’interambulacre 5 de ces espèces et de celles incluses dans le genre Holaster de manière inappropriée par les anciens auteurs. La révision des espèces du genre Pseudholaster débute par une étude de l’ontogenèse de l’espèce Holaster intermedius Münster in Goldfuss, 1826–1833, premier représentant du genre Pseudholaster, qui apparaît à l’Hauterivien dans le Bassin parisien et le Bassin rhodano-vocontien. Les modifications ontogénétiques concernent la morphologie, mais également l’architecture plastronale : le nombre de plaques plastronales augmente alors que le nombre de plaques situées entre le péristome et le périprocte reste fixe. Le plastron de cette espèce est protosterne et non méridosterne comme le signalait Lambert. Le labrum est cupuliforme en contact avec la seconde sternale 5a2 par une étroite digitation. Cette disposition diffère cependant de celle observée sur un plastron protosterne. Cette apomorphie de la forme du plastron, nommée « labrotaxienne », est retrouvée chez tous les Pseudholaster étudiés. L’étude de l’architecture de l’interambulacre 5 révèle aussi une diminution progressive du nombre de plaques préanales entre les espèces étudiées les plus anciennes (Hauterivien) et les plus récentes (Cénomanien-Turonien inférieur). La plupart des espèces françaises ont été révisées, certaines mises en synonymie. Une nouvelle espèce, P. neraudeaui nov. sp., est le dernier Pseudholaster connu daté du Cénomanien supérieur et du Turonien inférieur du Sud-Ouest de la France. L’étude montre que l’apparition du genre Pseudholaster est plus ancienne que celle du genre Holaster. Pseudholaster intermedius, d’âge Hauterivien, possède un plastron protosterne dérivé nommé ici « labrotaxien » et non méridosterne comme défini historiquement par Lambert. Il apparaît que le nombre de préanales diminue au cours des temps géologiques. Sur le plan paléobiogéographique, l’étude révèle l’expansion du genre Pseudholaster au Crétacé inférieur en Europe de l’Ouest, avec une diversification à l’Albien, sa disparition au Cénomanien supérieur dans le Bassin parisien alors qu’il persiste encore dans le Bassin aquitain, sa prédilection pour les milieux circalitoraux.

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