Prendre parti pour la coca. De l’action collective au village à la mobilisation en faveur du MAS

Fiche du document

Date

2023

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Politix

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Romain Busnel, « Prendre parti pour la coca. De l’action collective au village à la mobilisation en faveur du MAS », Politix, ID : 10670/1.u6hx0p


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Partant du suivi ethnographique d’une mobilisation paysanne dans le Tropique de Cochabamba (Bolivie), l’article interroge les formes d’attachement des cultivateurs de coca au Mouvement vers le socialisme ( Movimiento al socialismo, MAS). En plaçant la discrétion des arrangements autour de cette culture controversée au cœur des relations entre le parti, sa branche syndicale et les populations paysannes de la région, il montre les continuités existantes entre « l’action collective au village » et les formes plus exceptionnelles de mobilisation « dans la rue ». En s’inspirant des travaux de Thomas Clay Arnold, l’article propose de conceptualiser ce continuum et l’attachement partisan qui en découle en termes d’économie morale. Celle-ci tourne autour du « bien social » de la coca, fédérant les collectivités villageoises autour du parti autant qu’il trouble leur rapport au politique et à la légalité.

Starting from the ethnographic follow-up of a peasant mobilization in the Tropic of Cochabamba (Bolivia), the article questions the forms of attachment of the coca growers to the Movement towards Socialism (MAS). By placing the discretion of the arrangements around this controversial crop at the heart of the relations between the party, its union branch and the peasant populations of the region, it shows the existing continuities between “collective action in the village” and the more exceptional forms of mobilization “in the street”. Drawing on the work of Thomas Clay Arnold, the article proposes to conceptualize this continuum and the partisan attachment that follows in terms of a moral economy. The latter focuses on the “social good” of coca, which federates village communities as much as it disturbs their relationship to politics and legality.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en