2 décembre 2017
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Rachel Nouet, « Archéologie de l'empreinte : techniques de fixation des statues en Grèce égéenne, de l'époque archaïque à la fin de l'époque hellénistique (VIIè - Ier siècle av. J.-C.) », Theses.fr, ID : 10670/1.u7eb0v
Ce travail vise à étudier les techniques de fixation des statues sur leurs bases dans le monde grec, depuis la fin du VIIe s. jusqu’à la fin de l’époque hellénistique, à partir des bases inscrites. Il se fonde sur l’étude d’un corpus de 387 monuments ayant conservé des traces de fixation, à Delphes, Délos et Athènes, décrits et analysés dans un catalogue dédié. La première partie est consacrée à l’établissement d’une chrono-typologie des techniques de fixation visant à les caractériser en fonction du matériau, de la taille et du type de figure, et à les dater. La seconde partie s’attache à l’interprétation des traces de fixation en comme empreintes de la statue disparue. On a d’abord déterminé le type d’informations qu’elles pouvaient apporter sur elle, comme son matériau et sa taille, mais aussi son type et surtout sa position. On s’est ensuite intéressé aux bases signées, afin de dégager des traditions artisanales propres à des régions ou des ateliers, en croisant la fixation utilisée et les positions révélées par les traces. Enfin, on s’est interrogé sur les évolutions de l’utilisation des matériaux ; on a pu dégager le rôle des contextes d’exposition à partir de l’époque classique, et contribuer à élucider le retour du marbre à partir du IIe s. Cette étude entend par là contribuer aux recherches sur les techniques de fabrication autant qu’à celles sur la sculpture dans son contexte.