Jean-Lucien Bonillo, professeur à l'école d'architecture de Marseille, revient sur son parcours académique et la fondation du laboratoire de l'INAMA

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9 décembre 2016

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Jean-Lucien Bonillo et al., « Jean-Lucien Bonillo, professeur à l'école d'architecture de Marseille, revient sur son parcours académique et la fondation du laboratoire de l'INAMA », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.u7fu1o


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Jean-Lucien Bonillo est professeur à l'école d'architecture de Marseille et directeur du laboratoire de l'INAMA. Il retrace son parcours académique pour devenir architecte : après une Terminale E en mathématiques et techniques, il fait Maths sup aux Lycée Masséna à Nice, puis décide de s’inscrire à L’École des Beaux-Arts et d’Architecture de Marseille qui s’implante à Luminy en 1967. Il y découvre avec enthousiasme la réalité du métier d'architecte, et sa dimension sociale. Il est touché par la réforme de 1968 qui marque la rupture avec le système « Beaux-Arts » et la création des Unités Pédagogiques d’Architecture. Il insiste sur le tournant que connaît l’architecture avec la volonté d’intellectualiser à nouveau cette profession. C’est ainsi qu’il valide son diplôme avec un travail de recherche sur "Les trois fenêtres marseillais”, sous la direction du sociologue Claude Prelorenzo. Il se dit très influencé par la lecture des architectes italiens comme Robert Venturi, Manfredo Tafuri et Aldo Rossi. L'entretien est l'occasion de faire le récit de l’historique de la création de l’INAMA - Intervention Architecturale en Milieu Ancien- qui est conçu au départ comme un groupe pédagogique. Ce groupe patrimonial s’inscrit en complément des groupes GAMSAU (Groupe de recherche pour l'Application des Méthodes Scientifiques à l'Architecture et à l'Urbanisme) et ABC (Architecture bio-climatique). Il évoque ses travaux au sein de l'INAMA, mais aussi ses recherches en amont dans les services d’archives (archives municipales, communales et de la chambre de commerce), en insistant sur l’importance des réseaux nationaux et internationaux, sans oublier ses échanges nourris avec les sociologues de ce qui était alors l’Université de Provence (intégré aujourd'hui à AMU). Il passe une thèse sur travaux, dans un souci de valoriser ses travaux scientifiques, en parallèle des travaux d’édition menés avec son épouse. La nécessité de passer son HDR se pose surtout pour devenir directeur de laboratoire. Il est guidé pour cela par Jean-Marie Guillon qui l’oriente vers un travail d’ego-histoire. Il note les répercussions positives sur sa carrière de son HDR soutenue en 2001. Il énonce enfin les sujets des thèses qu’il a pris sous sa direction, notant la résurgence de la thématique du "participatif" des habitants, thème en vogue dans les années 70. Passionné d'art, il répond sans hésiter à la dernière question de l'entretien "Quel métier auriez-vous aimé faire ?" : marchand de tableaux.

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