2013
Cairn
Motomu Shimoda, « Chapitre 3. Brain, mind, body and society: Autonomous system in robotics », Journal International de Bioéthique, ID : 10670/1.u7zhay
Chapitre 3. Cerveau, esprit, corps et société : système autonome en robotiqueDans cet article j’examine les questions soulevées par le robot intelligent. La création d’un robot intelligent vise a recréer la fonction neurologique par l’ingénierie. On s’attend à ce que le robot intelligent soit capable non seulement de traiter des informations externes grâce au programme intégré et de se comporter en conséquence, mais aussi d’acquérir l’activité consciente en réponse à de multiples conditions et des capacités de communication souples et interactives en faisant face à des situations inconnues. Cette perspective est basée sur le développement de l’intelligence artificielle où les fonctions auto-organisatrices et auto-émergentes sont disponibles ces dernières années. Jusqu’à présent, les aspects contrôlables en robotique ont été limités à la production de données et à la programmation de capacités cognitives, alors que les activités conscientes et les compétences en communication ont été considérées comme des aspects incontrôlables du fait de leur éventualité et de leur incertitude. Cependant, certains chercheurs en robotique prétendent que chaque activité mentale peut être recréée par l’ingénierie et est donc contrôlable. Sur la base du développement des capacités cognitives des enfants et des découvertes de la neuroscience, les chercheurs ont tenté de produire la toute dernière intelligence artificielle avec des systèmes d’apprentissage autonomes. J’en conclus que la contrôlabilité est incompatible avec l’autonomie au sens authentique et que les robots autonomes recréés par l’ingénierie ne peuvent être des partenaires autonomes des humains.