Sigmund Freud, Julius Wagner von Jauregg, Arnold Durig, Julius Tandler

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2013

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Gilles Tréhel, « Sigmund Freud, Julius Wagner von Jauregg, Arnold Durig, Julius Tandler », L'information psychiatrique, ID : 10670/1.u9q80x


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Le premier conflit fit entrer les pays européens dans une guerre mondiale où les hommes durent payer un lourd tribut. À Vienne, la paix revenue, pour enquêter sur les forfaitures, une Commission dirigée par Julius Tandler est mise en place, dans laquelle Julius Wagner von Jauregg doit siéger. Or, à cette époque, sont décriées par un ancien patient Water Kauders les pratiques médicales dans des lieux dirigés par Wagner von Jauregg et Arnold Durig. Si bien que Wagner von Jauregg ne peut exercer ses fonctions au sien de la Commission et doit s’expliquer devant celle-ci sur l’utilisation du courant électrique. Sigmund Freud est mandaté en qualité d’expert sur les soins pouvant être prodigués aux névrosés de guerre. En février 1920, il formule un avis et, en octobre 1920, il présente ses conclusions. Une autre affaire va marquer la capitale autrichienne. En novembre 1924, Durig demande à Freud de rédiger une expertise au sujet de l’analyse pratiquée par les « profanes » c’est-à-dire les non-médecins. En décembre 1924, lors d’une session du Conseil d’État à la santé de Vienne, Wagner von Jauregg demande que soient signalées les institutions se servant de la psychanalyse. En février 1925, le psychanalyste Theodor Reik est par décret interdit de pratique. Freud en réaction écrit à Tandler. Les choses s’enchaînent. En 1926, Newton Murphy, un ancien patient de Reik se retourne contre son psychanalyste et lui intente un procès pour traitement nocif. Freud prend publiquement la défense de Reik. Les deux affaires sont à rapprocher. Elles se déroulent à la même période et la même ville : Vienne. Elles mettent en scène les mêmes personnes faisant autorité. Elles concernent toutes deux les pratiques de soins.

Sigmund Freud, Julius Wagner von Jauregg, Arnold Durig, and Julius TandlerThe 1914-1918 war was the First World War, which involved all European countries where men had to pay a heavy tribute. In Vienna, as soon as peace was restored, a Committee directed by Julius Tandler was organized in order to investigate committed felonies and where Julius Wagner von Jauregg was to participate as a member. At that time, the practice of medicine in places directed by Wagner von Jauregg and Arnold Durig had been discredited by a former patient, Walter Kauders. Therefore, Wagner von Jauregg could not exercise his functions on the investigation committee and had to give explanations as to the use of electrical current before this committee. Sigmund Freud was appointed as an expert on the medical care to be provided to war neurotics. In February 1920, he gave its opinion and, in October 1920, he presented its conclusions. Another matter shook up the Austrian capital. In November 1924, Durig asked Freud to write an expert evaluation about the question of lay analysis, it is to say, analysis practiced by individuals who were not doctors. In December 1924, during a session of the Vienna Health State Board, Wagner von Jauregg asked for a list of the institutions using psychoanalysis. In February 1925, the psychoanalyst Theodor Reik was, by official decree, forbidden to continue practising medicine. Freud reacted by writing to Tandler. Both affairs were linked. In 1926, Newton Murphy, Reik’s former patient, turned against his psychoanalyst and sued him for harmful treatment. Freud publicly takes Reik’s defence. Both cases present similarities. They take place during same period and in the same city, Vienna. They implicated the same individuals who were in authority and both concerned the practice of caregivers.

Sigmund Freud, Julius Wagner von Jauregg, Arnold Durig, Julius Tandler El primer conflicto hizo entrar a los países europeos en una guerra mundial por la que los hombres tuvieron que pagar une fuerte precio. En Viena, con la paz, se pone en marcha con el fin de investigar sobre prevaricaciones, una Comisión dirigida por Julius Tandler, en la que debe participar Julius Wagner von Jauregg. Ahora bien, en esta misma época un ex paciente Walter Kauders desprestigia las prácticas médicas en los lugares donde dirigen Wagner von Jauregg y Arnold Durig. Tanto es así que Wagner von Jauregg no puede cumplir con su cometido dentro de la Comisión y debe explicarse ante ella sobre utilización del fluido eléctrico. A Sigmund Freud, como experto, se le adjudica un mandato sobre como atender a los afectados de neurosis de guerra. En febrero de 1920 forma su parecer y en octubre de 1920 presenta sus conclusiones. Otro caso marcará la capital austriaca. En noviembre de 1924, Durig le pide a Freud que redacte un peritaje sobre el análisis practicado por los “profanos” es decir por los no-médicos. En diciembre de 1924, en una sesión del Consejo de Estado de Sanidad en Viena, Wagner von Jauregg pide que sean dadas a conocer las instituciones que usan el psicoanálisis. En febrero de 1925, al psicoanalista Theodor Reik se le prohibe practicar por decreto. Como reacción Freud escribe a Tandler. Los acontecimientos se precipitan. En 1926, Newton Murphy, un antiguo paciente de Reik se vuelve contra su psicoanalista y le abre una causa por tratamiento nocivo. Freud defiende públicamente a Reik. Los dos casos deben ser acercados. Se desarrollan en el mismo periodo y la misma ciudad : Viena. Ponen a escena las mismas personas que son autoridades. Conciernen los dos las prácticas de los cuidados.

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