13 décembre 2021
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Randi Adams, « Corpse Birds and Cooling Boards: Appalachian Deathways in Ron Rash’s Short Stories », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.u9qs25
La manière dont une société traite de la mort met au jour les valeurs qu’elle considère comme impératives dans la vie. Dans Death and Dying in Central Appalachia, James K. Crissman écrit : « la culture de la montagne s’ancre autour de la mort ». Cette culture, à laquelle la langue anglaise se réfère souvent à travers l’expression “death-ways”, s’efface de plus en plus à mesure que les pratiques de l’Amérique dominante et l’industrie des pompes funèbres remplacent les rituels d’antan. Ron Rash a souvent commenté son désir de résister par son écriture à l’effacement rapide de la culture propre au Sud des Appalaches. Il rend hommage aux croyances et pratiques traditionnelles, et plus particulièrement à celles qui concernent la mort, dans des nouvelles comme “The Corpse Bird”, “Last Rite” et “Return”. Cet article examine les représentations des rituels qui entourent la mort dans plusieurs nouvelles et analyse ce qu’elles révèlent des valeurs des personnages qui y sont mis en scène en s’attachant à montrer la manière dont cette histoire culturelle résonne aujourd’hui. L’attention portée à des nouvelles qui se déroulent dans le monde contemporain, comme “Chemistry” et “Something Rich and Strange,” permet de montrer la manière dont la représentation du deuil chez Rash est influencée par la proximité des nouvelles plus historiques et par l’histoire culturelle qu’elles reflètent, tout en s’en démarquant.