Clélie Gamaleya, grand témoin

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16 avril 2008

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Myriam Kissel et al., « Clélie Gamaleya, grand témoin », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.u9viju


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Petite fille des hauts de Saint-Paul, née dans un milieu modeste, Clélie Gamaleya (née Nosbé) n’en a pas moins, avant la Seconde Guerre Mondiale, abordé l’étude, dès la classe de 6e, du latin et un peu plus tard, du grec ! Ses succès dans l’apprentissage et la maîtrise de ces deux langues « mortes » montrent assez qu’il n’y a pas de déterminisme social absolu, et sont un pied de nez à ceux qui, aujourd’hui, veulent enclore les diverses composantes de la population réunionnaise en ne les ré-enracinant que dans leur culture ancestrale ! Bien plus, Clélie Gamaleya a voulu faire partager cette affection pour les langues anciennes en les enseignant. Professeur certifiée de lettres classiques, Clélie Gamaleya, sous le coup de l’ordonnance Debré, a enseigné dans plusieurs lycées de Métropole. Étoffant son engagement pédagogique d’un engagement militant, elle crée en 1963, avec son époux Boris et Gervais Barret, l'Union Générale des Travailleurs Réunionnais en France, l'UGTRF. Elle retourne enseigner à partir de 1972 à La Réunion, où elle a mis fin à sa carrière pour se consacrer à la cause des femmes et des familles de l’île. À ce titre, elle a été décorée de la médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur.

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