L’adaptation des réponses pénales aux formes extrêmes de la criminalité: XXIIes Journées d'étude de l'Institut de sciences criminelles de Poitiers, [12 et 13 octobre 2018]

Résumé Fr

Face au renforcement de la répression vis-à-vis de la criminalité organisée et plus récemment du terrorisme, l'équipe des pénalistes poitevins (ISC-EPRED - EA 1228) a pris le parti de consacrer les XXIIes journées d'étude de son Institut de sciences criminelles, tenues les 12 et 13 octobre 2018, à l'adaptation des réponses pénales aux formes extrêmes de la criminalité. Réfléchissant tout d'abord à la notion même de forme extrême de la criminalité à travers le prisme de la législation, de la jurisprudence et de la doctrine, les participants à ces XXIIes journées d'étude se sont ensuite employés à dégager les grandes lignes de cette adaptation en portant successivement leur attention sur la façon dont elle affecte les principes de culpabilité, de proportionnalité et d'humanité qui sous-tendent ordinairement le droit pénal et en mettant en évidence une certaine dénaturation des réponses pénales en termes de médicalisation, de déjudiciarisation, voire de déjuridicisation. La richesse des tables rondes et des communications prononcées justifiait grandement qu'en soit entreprise la publication. C'est ce que consacre ce trente-et-unième volume de travaux de l'Institut de sciences criminelles de Poitiers.Table des matièresMichel Danti-Juan – Avant-proposJérôme Bossan – Rapport introductifJulie Alix – L’identification à l’aune de la répressionBernadette Aubert – L’identification à l’aune de la prescriptionOlivier Cahn – L’identification à l’aune des investigationsLuca Lupária – Les réponses du système italien aux formes extrêmes de criminalité : un tableau d’ensemble et quelques questionsChristophe Poirier – La privation de liberté perpétuelle : un critère d’identification imparfait des formes extrêmes de la criminalitéJean Pradel – Du Parquet National Antiterroriste (Pnat). Faut-Il Bien En Créer Un ?Yuji Shiratori – L’adaptation des réponses pénales aux formes extrêmes de la criminalité au JaponRomain Ollard – L’adaptation du principe de culpabilité aux formes extrêmes de criminalité. De l’anticipation à la subjectivisation de la répressionLaurence Leturmy – Les formes extrêmes de la criminalité : facteurs de mise à l’épreuve des principes directeurs du droit pénal : la proportionnalitéMichel Danti-Juan – L’humanitéSamantha Enderlin – Sécurité, réduction des risques et désengagement de la violence extrémiste : quelques pistes de réflexion induites par l’expérimentation RIVELoïc Lechon – La réponse judiciaire et pénitentiaire en phase d’exécution des peinesKarine Lagier – Les formes extrêmes de la criminalité : facteurs de mise à l’épreuve des principes directeurs du droit pénal. Contribution à la table ronde de la directrice du centre pénitentiaire de Poitiers-VivonneVirginie Gautron – La médicalisation de la peineAntoine Claeys – DéjudiciarisationPhilippe Lagrange – La déjuridicisationRomain Ollard – La « déjudiciairisartion » de la réaction apportée à la criminalité extrême : de la concurrence à l’interaction des polices répressive et préventiveJean-Louis Senon – Formes extrêmes de la criminalité. Regard du psychiatreMichel Massé – Observations conclusives

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en