Modernités urbaines et architecturales en Europe et aux États-Unis après 1945. Transferts, hégémonie et contestations

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2018

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Gilles Marseille, « Modernités urbaines et architecturales en Europe et aux États-Unis après 1945. Transferts, hégémonie et contestations », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.uc4i3s


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À l’image de ce que l’on observe dans la création plastique, l’architecture et l’urbanisme connaissent une mutation sans précédent au cours du XXe siècle. La refonte de la démarche de projet, l’usage de matériaux nouveaux, le choix de formes esthétiques inédites sont engagés avec la ferme volonté de répondre aux questions sociales et politiques de l’époque. Les cinq décennies séparant la fin de la Seconde Guerre mondiale de la chute du bloc communiste sont le moment d’une consolidation des principes avant-gardistes initiés dès le début des années 1920, puis leur remise en cause par une jeune génération critique. Dans ces conditions, replacer le fait architectural entre culture, médias et pouvoirs aux États-Unis et en Europe occidentale entre 1945 et 1991 appelle le développement de trois thématiques. La première vise à mesurer les apports conjoints des deux sphères culturelles dans la définition et la diffusion de l’architecture moderne. Pour cela, il sera nécessaire de revenir aux origines du mouvement. La deuxième montrera comment les pouvoirs politiques, économiques et religieux se sont emparés de ces nouveautés pour modeler la ville du second XXe siècle. Enfin, nous ferons état de la pluralité de contestations qui émerge dès le milieu des années 1950 contre le courant dominant et qui sera popularisée sous le terme assurément simplificateur de « Postmodernisme » par le critique anglais Charles Jencks.

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