Du sensible à l’invisible : mise en image de différents modes de vision dans les Heures Fitzwilliam

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14 juin 2019

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Marion Loiseau, « Du sensible à l’invisible : mise en image de différents modes de vision dans les Heures Fitzwilliam », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.ucd53j


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Les Heures Fitzwilliam (Cambridge, Fitzwilliam museum ms 62), commandées par Yolande d'Aragon entre 1417 et 1430 permettent de parcourir la terminologie augustinienne de la triple vision, et d’étudier ses déclinaisons à travers le programme iconographique dont il a fait l’objet. En partant de l’objet lui-même comme l’ont fait Jean Wirth et Jérôme Baschet (que signifie voir l’image, comment interagit-on avec elle ?), puis en étudiant le contenu visuel, son organisation, ses relations internes et son fonctionnement en tant que système, on peut aborder, à travers ce manuscrit, la place qu’occupe l’acte de voir dans la pensée et les pratiques religieuses médiévales, mais aussi la manière dont différents modes de vision (celui du prophète, du rêveur, du dévot) peuvent être mis en image, voire suscités chez le spectateur. Enfin, ce manuscrit commandé par la duchesse d’Anjou à l’usage de sa fille, mettant en scène des femmes dans leur rapport à Dieu, permet aussi de questionner l’existence d’un regard féminin, d’une façon de voir les images qui soit propre à une catégorie de la population (comme l’a fait Elizabeth L’Estrange à partir du travail de Michael Baxandall).

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